mercredi 31 décembre 2014

Un tout petit billet de fin d'année

Je profite des derniers beaux rayons de l'année pour faire le tout petit dernier billet de l'année !

L'année fut riche de mon côté : un changement de taf qui me plait toujours bien après ces 6 premiers mois ! Ce qui ne gâche rien, c'est qu'il est aussi plus près de chez moi qu'avant! Le petit souci, si on peut parler de souci, c'est que je blogue moins. Pour tout dire, mon changement de boulot m'a aussi couper un peu dans mon inspiration... je ne parle pas que blog, mais aussi poterie. Mais ça revient doucement, sans forcer, et j'aurais bientôt de jolies choses à vous montrer.

le "vrai" mode marmotte :-)

Il faut aussi dire que le four du club est tombé en panne pendant presqu'un mois... Heureusement, rien de trop grave : un câble à changer et ça repart ! J'ai d'ailleurs récupérer 2 pots, un très joli que je vais offrir... et un très moche (on ne peut pas gagner à tous les coups).

Ce fût aussi une belle année rempli de rencontres IRL. Enfin, 2, mais c'est déjà beaucoup ! J'ai donc pu faire un petit bout dans la cabine de RER aux côtés de Cédric. Quelques jours plus tard, je découvrais qu'Homer était moins jaune qu'il n'y paraissait :-)

C'est vrai que le blog est un peu en mode "marmotte": 24 billets contre 41 l'année dernière. Mais ce qui compte, c'est de ne pas l'oublier, et que ce petit coin bien à moi reste un lieu pour partager ce que je crée et quand je veux, comme je veux (Na!). Par contre, il est vrai que ce n'est pas du tout sympa pour mes lecteurs, mais je sais qu'il ne m'en tiendront pas (trop) rigueur.

Passez un bon réveillon! Et si vous conduisez, restez sobre, ou bien restez sur place!
Bonnes fêtes !

dimanche 23 novembre 2014

"Ma" LNA

Il y a déjà un moment, P'tit Louis parlait de pétrolette et de vieux engins... mais surtout de bons souvenirs !

Je me suis alors rappelée aux détours de commentaires que j'avais dit que je parlerai de "ma" LNA. Déjà, certains se demanderont de quoi je cause... Je parle de ma première voiture, une Citroën, une petite sœur de la Peugeot 104, mais pas n'importe quelle LNA...

Avant d'avoir ma LNA, il faut dire qu'elle avait déjà toute une histoire à son actif !
Ce fut la voiture de ma Grand-Mère. Mes grands-parents avaient acheté cette voiture pour des trajets citadins. Ma Grand-Mère a choisi la couleur, sa préférée : le vert. Parmi les options possibles, ils ont préféré prendre l'essuie-glace arrière à l'auto-radio. Enfin, ma Grand-Mère y avait ajouté le macaron de Roscoff où ils allaient régulièrement.
J'avoue que je ne me souviens plus si mes grands-parents voulaient changer de voiture pour des raisons de confort où si ce fut un bon prétexte pour me proposer d'acheter pour un euro symbolique la LNA... Ils achetèrent une petite C3 bleue ciel, et me cédèrent leur LNA.

2003


A cette époque, je faisais mes études à Grenoble, et la LNA était en région parisienne. Je ne sais plus trop pourquoi non plus, mais il fut décidé que, pour me rejoindre, la LNA prenne le train. Si, si. Donc, elle pris sa place au départ de la gare de Bercy, si mes souvenirs sont bons. Le truc, c'est qu'une voiture ne peut pas "voyager toute seule". Je m'explique : lorsqu’on prend un billet de train pour une voiture, il faut aussi prendre un billet passager. Ma moitié, fut donc chargée d'accompagner la voiture, en prenant place dans un TGV et avec les papiers de la LNA, direction Lyon. J'ai rejoint tout ce beau petit monde à Lyon, en prenant le TER depuis Grenoble. Toute une expédition ! Le petit bout de route restant, de Lyon à Grenoble, je l'ai fait en la conduisant... J'avoue que j’appréhendais un peu... c'était tout de même mes premiers pas depuis l'obtention de mon permis.

Ensuite, elle m'a accompagné au quotidien durant mes 3 années d'études à Grenoble. Fini le bus pour aller à mes cours, bonheur de faire ses courses avec un coffre, et bonjour les matinées hivernales où le dégivrage s'effectuait à l'aide d'une bombe. En effet, avec la voiture, mes grands-parents m'avait offert des petites choses bien utiles : une bombe de dégivrage, une petite trousse avec quelques outils Facom (au cas où) et un petit manomètre compact pour vérifier de temps à autre la pression des pneus. D'ailleurs, j'avais aussi eu le droit à un petit guide pour me montrer où vérifier les niveaux d'huile et de lave-glace, et où trouver le cric et la roue de secours... on ne sait jamais. Les sièges conducteurs et passager avaient aussi été interchangés pour que je puisse conduire plus confortablement. Je ne saurais dire si c'est moi ou la LNA qui furent le plus chouchoutés :-).

Je l'aimais bien ma LNA!!!

Il y a des petites choses au début qui étaient drôles : les clignotants étaient à droite du volant, et les essuies-glace à gauche. Vous regarderez, mais dans les voitures actuelles c'est l'inverse... Du coup, au début, régulièrement, au lieu de mettre mon clignotant, c'était l’essuie-glace qui passait devant mes yeux!
Je disais régulièrement, que je n'avais pas la radio, mais j'avais quand même "moteur FM" intégré : en effet, dès qu'on roulait un peu vite, on entendais bien le moteur et la route !
Et je ne vous parle pas de son rayon de braquage exceptionnel! Du pur bonheur pour accéder aux petites places en créneau ! Les pneus étaient beaucoup moins large que ceux actuels, et j'avais l'impression de pouvoir les mettre quasiment à 90°. Bon, ok, il n'y avait pas de direction assistée... on ne peut pas tout avoir. A vrai dire, je ne pense pas que cela m'ait réellement manqué.
C'est aussi avec elle, que je fis mes premiers pas chez le garagiste. J'avais pourtant bien révisé pour ne pas paraître naïve. En effet, le cardan avant droit était percé et il fallait le changé. Mais je n'avais pas prévu que l'indication tarifaire qu'il m'avait donné était en H.T... Quelle ne fut pas ma surprise quand je l'ai récupéré... d'autant plus quand on est étudiante...
Je pourrais aussi vous parler de la fois, où j'ai un peu pataugé pour faire fonctionner le désembuage... et qu'en reculant, le pare-choc arrière rencontrât un poteau de parking... Heureusement que sur cette voiture, le pare-choc est en feraille, et qu'ainsi mon grand-oncle avait pu m'aider pour la redresser.
Mes copains et copines aimaient aussi ma "LNA" ... et c'est ainsi qu'elle a fait quelques allers/retours à Chamrousse. Imaginez la petite LNA, avec 4 personnes à bord, le coffre avec les chaussures de ski, et les skis sur le toit! Evidemment, il était quasi impossible de passer la 3ème... 
Et dans la dernière année... le super (sous entendu avec plomb) n'était plus disponible en station service. Il a donc fallu que j'achète un additif spécial à ajouter à l'essence. A partir de ce moment, ma voiture est passée dans la catégorie "voiture de collection". Si,si : c'est exactement ce qu'il était écrit sur l'additif que j'achetais ! (entre autres choses, bien sûr)

Une fois mes études finies, je suis rentrée à Paris avec la voiture, sur la route, avec mon amoureux et le coffre plein rempli. Je me souviens avoir jeté un dernier coup d’œil émus à cet horizon si particulier de Grenoble empli de montagnes où que votre regard se pose : une nouvelle page se tournait. N'ayant plus besoin de la petite LNA, car j'utilisais plus les transports en commun et que ma Moitié avait aussi une super 5 qui fonctionnait aussi très bien, elle retourna vers son tout premier lieu de villégiature. Je ne pouvais me résoudre à la vendre, de peur qu'elle finisse sa vie à la casse ou autre... J'ai bien essayé de voir si un de mes cousins n'aurait pas été intéressé pour qu'elle reste dans la famille...

Finalement, non, mais elle a trouvé une nouvelle place dans une joli foyer! En effet, désormais, elle séjourne dans une famille où loge déjà plusieurs Citroën DS et plusieurs 2 CV... en bref, dans une famille de passionnés!
J'ai déjà eu quelques nouvelles : ses enjoliveurs on été rénovés et son désormais rutilants, comme neuf! De temps en temps elle sort pour des rencontres avec des copines. Bref, une belle vie pour cette LNA qui a rendu maints et loyaux services !

Tiens, j'en profite pour lui faire une bise, car je suis sûre qu'elle me lit de temps à autre! :-)

vendredi 7 novembre 2014

Prise de tête débile et remède

On a tous des failles, voire des "défauts de conception". Je dis ça parce que je n'ai toujours pas trouvé le remède.

L'autre jour, j'ai perdu bêtement mon badge d'accès à mon boulot, avec ma carte de cantine et une autre carte d'accès(*). Je déteste perdre des choses! A tel point que ça me ronge le cerveau et que ça me prend la tête comme pas possible... alors que si on prend du recul, on voit bien que ce n'est vraiment pas grave du tout.
A tel point, que je peux me rappeler de pas mal de choses qui m'ont froissé en les paumant :
- LA boucle d'oreille poisson de LA paire que j'aimais tant
- La microSD qui lâche alors que je n'avais pas fait de sauvegarde de photos et video
- ...(ok, je n'en vois pas d'autres, là, comme ça...)

Ça me prend tellement la tête qu'en général je suis pénible pendant une journée (au moins), stressée comme pas possible et je reboucle je ne sais combien de fois la journée dans ma tête ou bien, je reboucle 107 fois des "et si" qui ne servent absolument à rien.

Au point que j'ai dû mal à m'endormir. Si, si, pour des broutilles de ce genre, c'est possible.

Mais j'ai trouvé un truc pour que j'arrive à m'endormir plus calmement. J'ai essayé 2 fois, et ça marche nickel: je me télé-transporte par la pensée dans un endroit qui me tient beaucoup à cœur. Ce petit transport mental est d'ailleurs autant géographique que temporel. Je vais dans le chalet de mes Grands-Parents, dans les Alpes, au temps des vacances d'été de l'enfance où j'ai plein de petits moments du quotidien qui me reviennent et m'apaisent.
C'est vraiment magique.



Je suis peut-être un peu fêlée comme fille, me direz-vous.
Mais pour une potière, pourquoi pas...

Et vous, vous avez aussi des défauts de conceptions avouables?

(*) Finalement, j'ai retrouvé toutes mes cartes dans le magasin où je pressentais les avoir perdues. Comme quoi :
- il ne faut pas mettre un porte-cartes dans sa poche arrière de pantalon
- le shopping et les essayages en cabine, c'est mal :-)
- ça a quand même du bon d'avoir une bonne mémoire et de savoir retracer sa journée... :-)

jeudi 30 octobre 2014

L'attente

Tous les ans, il y a plusieurs choses qui reviennent, dont mon anniversaire. Une vérité de Lapalissade, me direz-vous.

Moi, j'aime bien fêter les anniversaires... et entre autres, le MIEN :-). Tout le monde n'est pas toujours du même avis. Mon grand-père ne souhaite plus vraiment les fêter. Je pense qu'il pourrait dire qu'il a "passé l'âge". Enfin, ma moitié considère que ce n'est qu'un jour de plus, et que ça ne change rien.
C'est là que parfois ça se complique : parce que parmi les premières personnes à vous souhaiter un bon anniversaire, se trouve votre amoureux(se) (si vous en avez un(e)).



Donc, d'une année à l'autre, je ne sais jamais à quoi m'attendre.
Il y a quelques années, je l'avoue, j'appréhendais de savoir si ma moitié avait pensé à moi ce jour-là.

Il y a eu la fois où je suis partie ronchon de la maison car il ne m'avait rien dit. Puis, il avait fini par m'envoyer un premier message pour me souhaiter mon anniversaire. Un peu plus tard, un autre message pour me proposer un restaurant le soir-même. Au final, après avoir mangé... au Quick, nous sommes allés voir la comédie musicale du Roi Lion au théâtre Mogador! Une vraie surprise! Il avait même mis la nounou dans le coup pour qu'elle nous garde le grand plus longtemps. Le top :-).

Il y a eu la fois, où nous étions en vacances. Je recevais pas mal de message et quelques coup de fil. Il me demande : "Dis, tu reçois beaucoup de message aujourd'hui!"... Je compris alors qu'il n'avait pas du tout percuté sur la date. Après coup, cela m'a beaucoup fait sourire!
A vrai dire, c'est la seule fois où il a oublié.

Il y a des fois, où cela s'est limité à un "Joyeux anniversaire", d'autres où se fut un bon repas à la maison, d'autres un petit cadeau symbolique...

Du coup, tous les ans, c'est le même jeu pendant une journée : savoir si il va y penser ou pas, et ce qu'il va mijoter. Et j'avoue qu'en fait, c'est plaisant d'attendre le soir venu ce qu'il s'est préparé!

Cette année? Un dessin de mon grand et un bon petit repas à la maison. C'était très bien :-)

source : morguefile

vendredi 3 octobre 2014

Recyclage

Je vous avais parlé de mes feutres POSCA, vous vous souvenez, non?

Et bien j'ai récidivé en créant 2 petits pots à crayons pour mes 2 enfants à partir de 2 pots à yaourt récupérés. Oui, car j'ai un petit problème avec les petits pots en grès de toutes les couleurs qu'on trouve en supermarché : j'ai beaucoup de mal à les jeter...
Je n'ai pas oublié de les bomber de vernis! En effet, les feutres sont effaçables à l'eau. C'est un avantage : on peut effacer et recommencer. Mais c'est aussi un inconvénient : j'ai dû acheter 2 bombes de vernis, un mat et un brillant... il ne me manque plus que le satiné pour avoir la collection complète :-).
Pour la petite histoire, j'avais acheté le mat un peu par erreur, car je ne pensais pas qu'il existait autant de finitions différentes pour un vernis transparent...

Au départ, je voulais faire un petit atelier avec mon fils aîné, mais ça n'a pas marché. En effet, la surface étant incurvée, ça n'était pas facile pour lui de dessiner correctement et il avait tendance à s'énerver un peu...

Du coup, j'ai dû faire les 2 pots à crayons moi-même... ce qui, évidemment, ne m'a pas déplu :-)

Et voilà ce que ça donne !








Il me reste encore des pots gris, et je crois que j'ai dû stocker quelques part des pots verts pomme... A voir ce que je fais avec...

Nous avons aussi des pots en grès couleur naturelle... mais ceux là nous servent de bolée de cidre :-)

lundi 29 septembre 2014

Les pots de l'été

Je n'ai jamais trop abandonné ce blog... même si cela ne se voit pas tellement! J'y ai pensé sans doute un peu tous les jours. Mais j'ai fait de la procrastination...

Je suis ravie de ne plus avoir autant de temps de transport entre mon domicile et chez moi, et qui plus est avec un boulot qui m’intéresse et des collègues sympas. Le seul inconvénient, c'est que je n'ai plus trop le temps de rédiger des brouillons d'articles dans le rer...  Il faut que je trouve un nouveau rythme, petit à petit, pour ce blog.

J'avouerai aussi que de revoir le blog de Hiéléna et de Homer battre un peu de nouveau m'a sans doute aussi pousser à me remettre à l'écriture.

Donc, voilà, petit retour en arrière à fin juin! Je suis sortie de mon dernier cours de poterie avec quelques pots, essentiellement des boîtes. Sans plus tarder les voilà!

Le premier que je vous présente a de très jolies couleurs... mais un petit problème d'ajustement entre le couvercle et son pot... Mais je ne désespère pas de l'ajuster autrement... Je vous tiendrai au courant.




Une petite boîte! Au départ je voulais faire une boîte en forme de souris, mais la terre a séché plus vite que prévue. D'autre part, je me suis rappelée que "la terre a une mémoire". En effet, j'ai voulu déformer la boîte après l'avoir tourné, et je crois qu'elle n'a pas vraiment apprécié vu la faille apparue à la dernière cuisson...





Et voilà, ma boîte préférée! J'ai un peu mieux mis au point ma technique pour faire des empreintes de feuilles nettes. Elle est plutôt chouette, non?






Et parmi ces boîtes, s'est trouvé le cadeau de la maîtresse de mon aîné. Je crois bien que ça a plu, et c'est tant mieux! Mon grand était aussi fier d'amener un cadeau fait maison à la maîtresse. Je m'imagine qu'il en a profité pour lui dire, que lui aussi fait parfois de la poterie !



Bon, bah pour un billet de come back, c'est pas mal, non ?! :-)


samedi 19 juillet 2014

Circonvolutions et doodle

Cela fait un moment que je voulais partager un "truc" avec vous...
C'est un petit doodle fait maison, autrement dit un petit gribouillage.
Je l'ai fait quand j'étais encore dans ma période des entretiens pour un autre job et que je me posais déjà pleins de questions qui ne servaient à rien puisque je ne savais pas encore si j'étais prise ou non...

Alors, pour me détendre, j'ai fait un petit gribouillage. Je vous assure, ça marche très bien : on se concentre sur le dessin hasardeux et on ne pense à rien d'autre.
J'étais partie pour remplir une page A4, et finalement, je n'ai pas fait la totalité... Mais il me plait bien ainsi. J'avais commencé ma page avec 4 lettres : B, L, O, G :-) (saurez-vous les retrouvez?) J'ai fini par ce petit poisson qui s'échappe des lignes avec toutes ces bulles qui s'envolent.

Je voulais mettre cela ici depuis un moment... 
Et puis...
Et puis j'ai un peu oublié, car les entretiens se sont terminés, je voulais profité des instants présents, j'ai enchaîné avec mon nouveau job...
J'y ai repensé en voyant les doodle de google pendant la coupe du monde...
J'y ai pensé à nouveau en lisant l'article de la princesse sur les coloriages zen.
Enfin, au moment où j'étais déterminée, le moment où j'allais scanné mon "griffonnage"... c'est mon imprimante multi-fonctions qui bloquait sur la cartouche couleur et qui m'empêchait de faire toute opération de scan (l'abrutie !)
Après avoir fait de multiples recherches, être même allé jusqu'à des menus cachés, et même jusqu'à se dire qu'il fallait en racheter une... nous nous (moi et ma moitié) sommes dit que nous allions déjà racheté une cartouche de la marque de l'imprimante, au cas où. Mais le miracle de l'informatique faisant des merveilles, une fois la cartouche achetée et avant même de l'insérer dans la machine, cette dernière s'est remise à fonctionner! Joie! Peut-être a-t-elle eu un coup de chaud...

Bref, voilà enfin ce que je voulais vous montrer depuis des lustres (ou presque)


mardi 1 juillet 2014

Music is in the air! (Radio des blogueurs inside)

Hey! Vous savez quoi?! Je participe pour la 3ème fois à la radio des blogueurs, admirablement orchestré par lolobobo et qui fonctionne pendant tout l'été.

Comme Elooooody, je me souviens bien de ce que j'avais mis les 2 fois précédentes : un morceau de Pow wow, un de mes premiers groupe que j'ai écouté quand j'étais plus jeune, et l'année dernière, 2 morceaux de Rose en référence, pour l'un à mon changement de dizaine, et l'autre pour la naissance d'un enfant d'une de mes meilleures amies (chose que j'aurai pu renouveler cette année, mais il faut changer un peu...)

Vous l'aurez compris, la radio des blogueurs est pour moi l'occasion de parler un peu de moi, de l'année passée, par exemple... Et cette année, il s'en est passé des choses pour moi! Et depuis un petit moment, je n'ai qu'un titre un peu nostalgique en tête. Pourtant les paroles n'ont rien à voir avec ce que je voudrai exprimer ici. C'est juste le titre. "Voilà, c'est fini". Six ans passés dans un société, ça fait plus que des collègues, ça fait des amis. Bien sûr que je les reverrai, ou tout du moins, que je garderai le lien... mais je suis parfois un brin mélancolique.
J'aime beaucoup ce morceau, car outre le titre qui me parlait particulièrement cette année, la mélodie me plaît beaucoup...

Allez, fini de jacasser ! Musique Maestro!




Je ne tague pas grand monde, car ils ont déjà fait le boulot pour la plupart... Je vous conseille d'ailleurs un plein d'émotion chez le petit bonhomme et de la chaleur chez Petit Louis
Et puis tout plein de découvertes à faire directement sur la radio des blogueurs !

Et pas besoin d'invitation pour y participez! Lancez-vous!

mardi 24 juin 2014

Travaux d'aiguille

Il y a maintenant un an et demi (voire plus), ma maman m'a offert une superbe machine à coudre! Contrairement à ce que vous pensez, je n'avais jamais touché à une machine à coudre. Elle voulait m'en offrir une depuis un moment... mais j'avais dit non, car je n'en voyais pas l'intérêt... et puis avec les années qui passent, des enfants qui arrivent... et la force de persuasion de ma Maman... (un cadeau, ça ne se refuse pas :-) )... et bien, j'en ai eu envie et j'ai fort bien accepté ce joli cadeau !

Outre des réparations basiques de trous de pantalon de mes fistons adorés, je voulais aussi faire des choses plus créatives. 
Le jour où ma Maman m'a offert la machine, elle m'a aussi offert un joli petit tissu enfantin à motif dinosaures.



J'ai mis un temps fou avant de me décider pour savoir quoi faire avec ce bout de tissu. Avec l'aide (encore) de ma Maman, nous avons eu une idée sympathique et toutes les deux : une housse de couette...plus précisément un appliqué sur une housse de couette. J'ai dessiné une grande forme de dinosaure sur le tissu à dinosaures et j'ai cousu l'appliqué sur la housse avec ma machine à coudre (ou MAC pour les blogueurs "in" de ce genre de travaux). Et j'ai fini la tout par un bouton pour l’œil.
Et voilà le résultat in fine !


La couette "in situ".  (oui, c'est la chambre "verte" :-)


C'était une réalisation à destination de mon cadet... Alors, évidemment, je voulais aussi faire un petit quelque chose pour mon aîné... et comme il me restait du tissu, je me suis lancée dans la confection d'une petite trousse. J'ai trouvé un tuto hyper bien foutu pour les novices comme moi...
Bon, sauf que je fais encore des erreurs bêtes...
Petit florilège: surtout ne pas piquer l'aiguille sur la partie métallique de la fermeture éclair... Paf! Bien visé : une aiguille en moins...
Puis, passer une heure à comprendre pourquoi la machine ne pique pas bien... avant de s'apercevoir que le fil de la bobine n'était pas correctement en place...
Une fois ces épreuve passées, j'ai réussi à faire quelque chose de bien (et déjà remplie de feutres de toutes les couleurs!)
Qu'en pensez-vous?





Il y a peu, je suis aussi allée au marché Saint Pierre à Paris où pleins de tissus sont vendus. Si vous n'y avez jamais mis les pieds, même si vous ne prévoyez pas d'y acheter quoique ce soit, je vous conseille d'y mettre les pieds un jour... Le bâtiment est dans son jus, et m'a rappelé la lecture de "Au bonheur des dames" d'Emile Zola.
Tout ça pour ajouter, que j'y ai fait quelques achats, et que j'ai quelques projets à faire cet été (mon club de poterie étant fermé l'été, il faut bien que je me trouve d'autres activités :-) )

jeudi 19 juin 2014

Courte dépêche

Des idées d'articles, j'en ai quelques unes... Mais je suis un peu chamboulée en ce moment.
En effet, si vous me suivez un peu, j'ai changé de travail récemment.

Du coup, j'ai essayé de profité des derniers instants avec mes anciens collègues que j'apprécie énormément et qui, pour certains, sont devenus des amis.
J'ai "profité" de mes derniers instants en RER pour me balader dans la cabine, et pour rencontrer un autre blogueur, @Homer62
Je n'ai même pas pris le temps de faire un petit billet de cette rencontre en tête à tête qui fut fort conviviale et amicale! Je radote : mais rien ne vaut les vraies rencontres !
J'ai profité aussi des grèves, joli cadeau de la SNCF pour ma dernière semaine en transport en communs...

J'ai changé de travail depuis lundi. Pas de repos entre mon ancien et mon nouveau job: ça m'évite de cogiter de trop. Pour l'instant tout va bien, même si la lecture de documents, passage obligé, fait parfois mal à la tête... Mais je profite désormais de 30 min de transport contre 1h30 en moyenne... ça fait du bien.
Reste à confirmer que le job me plaît et mon gros caillou sera un poids de moins! Je vais tâcher de m'accrocher et d'être patiente... chose que je ne suis pas toujours... Les personnes sont sympas, c'est aussi un bon point :-)


Il faudra que je vous parle aussi de quelques travaux couture (et de ses "gags" inhérents)...
Et puis aussi de poterie, bien sûr... mais l'année de poterie s'achève bientôt...
Et puis aussi de radio d'été des blogueurs...

En tout cas, je n'oublie pas mon "bébé blog"... enfin, surtout les lecteurs et lectrices fidèles qui me lisent!




mardi 10 juin 2014

"Train-train" quotidien "à l'envers"

Depuis ma première expérience improvisée dans une cabine de conducteur de RER, je comptais bien récidiver... Mais j'avais envie de trouver un conducteur plus "loquace". De fil en aiguille,  en flânant sur le net, je suis "tombée" sur le compte Twitter, puis sur le blog et enfin sur le livre de Cédric. Ne me demandez pas vraiment pourquoi cela me tenait à cœur d'aller à cette rencontre et de découvrir l'envers du décor! Cela fait parfois beaucoup rire mes copines et copains... J'imagine que cela vient de ma curiosité naturelle et de la maquette de petits trains de quand j'étais petite...

Comme parfois je m'y prends au dernier moment, j'ai eu du mal à le rencontrer en vrai, IRL* comme on dit, et pendant son service comme il me l'avait proposé quelque temps plus tôt. Le rendez-vous n'a pas été facile à trouver : entre mes impératifs et ses imprévus (car il est conducteur de réserve), j'ai cru que cela ne se ferait pas...

C'était un lundi soir, rendez-vous fixé à 18h à La Défense, dans un RER A direction Torcy.
J'arrive un peu en avance. 18h05, un RER correspondant à la description qui m'a été faite, arrive . Sauf que le conducteur est chauve (ou presque). Je jette un rapide coup d’œil à la dernière de couverture du livre de Cédric : je confirme, ce n'est pas lui :-). J'ai peur de le rater. J'ai envie de sautiller partout pour dissiper mon impatience. C'est long d'attendre! Les horaires sur les écrans d'affichage des différents trains défilent... Je vois un autre RER s'avancer avec la même description. C'est sûr, cela doit bien être lui cette fois-ci : il a des cheveux ! :-) ... et un sourire accueillant. 
Ce qui transparaît de son livre est fidèle à ce que je pouvais m'imaginer de lui : l'envie de partager, d'échanger... pour une rencontre peut-être éphémère, mais sympathique. Il m'explique un peu les boutons, les sons que l'on perçoit dans la cabine, les manettes... Je m'en doutais, mais je confirme : il y a beaucoup d'informations à connaître... et bien sûr, il faut rester vigilant sur les montées et descentes des voyageurs... et décider de fermer les portes à La Défense, quand bien même certains voudraient encore monter...

Voilà, dans quel type de cabine j'ai été conviée
source image : http://malignea.transilien.com/

Comme j'ai un peu de temps, je vais avec lui jusqu'à Torcy, le terminus de la mission du RER. Châtelet, ma correspondance quotidienne est décidément bien trop près ce jour-là. Je prendrai le temps qu'il faut pour rentrer chez moi...
La perspective est encore différente de ce que celle que j'ai eu la chance de voir la dernière fois : elle s'effectue pour une bonne partie dans le tunnel. Nous sommes en pleine heure de pointe et il y a du monde... ça bouchonne pas mal entre les rames... J'oserai dire : on rame! Comme expliqué dans son livre, le système SACEM (Système d'Aide à la Conduite, à l'Exploitation et à la Maintenance) aide à la conduite pour s'assurer que les rames soit suffisamment distantes les unes aux autres. Mais ce système manque parfois de souplesse : dès qu'il détecte que la rame de devant est trop proche, le système demande au conducteur de ralentir en imposant une vitesse moindre, et dès que la rame de devant s'éloigne, le système demande de reprendre une vitesse "normale", alors qu'il serait peut être plus judicieux de repartir plus tranquillement... Mais j'imagine que de nouveaux systèmes arriveront bien à supplanter celui-là!
Cédric peut débrayer ce système, mais sous certaines conditions et avec prudence : et là on se retrouve juste derrière le RER de devant qui est à quai à la station!

Les tunnels changent au fur et à mesure de notre virée. Parfois on croise les rames de l'autre sens, et plus loin, on se retrouve dans un mono-tunnel avec une jolie arcade voûtée, au même galbe que ce que l'on voit dans la ligne 14, mais juste éclairée par les néons sur les côtés. Cédric aime bien cela car cela donne une impression d'être dans une rampe de lancement, genre "space mountain".
Et plus loin, au delà de Vincennes, on découvre la lumière du jour... Ce bref instant où on aperçoit cette lumière au bout du tunnel est fort sympathique...

Au cours de notre voyage, nous entendons des annonces radios : il y a un problème sur la voie dans l'autre sens... J'avoue que j'ai du mal à comprendre ce qui se trame. Je me dis juste que pour rentrer chez moi, je risque de galérer, mais bon, tant pis, je "prends le risque" de galérer : ce n'est pas tous les jours que j'ai du temps et que je peux voir l'envers d'un décor... Cédric m'explique que les régulateurs essaient de contacter chacun des conducteurs pour identifier un problème. Finalement, on apprend qu'un RER est coincé à Charles de Gaulle Etoile. Il s'agit d'un "blocage partiel". Cela signifie qu'un frein ne veut pas se desserrer et qu'il y a un problème mécanique sur ce dernier. Dans ces cas-là, le conducteur doit descendre de cabine et identifier où le blocage a lieu pour réaliser la procédure de "déblocage partiel", c'est-à-dire neutraliser ce frein et permettre au RER de repartir... pour arriver à la station suivante et demander aux voyageurs de descendre de la rame... Il arrive parfois qu'il y ait un blocage total. "Total ! ", me dis-je... "ça doit être la cata' ". Mais en fait, non : dans ce cas, en général, c'est plus facile à résoudre, car c'est souvent dû à un problème électrique qui peut être contourné temporairement depuis la cabine où se trouve des "interrupteurs" (ça a un autre terme plus juste, mais je ne le retrouve pas).
Pour revenir au blocage partiel, j'imagine la solitude du conducteur à la recherche du frein bloqué!
Cédric me dit qu'en effet, pour le conducteur, cette situation n'est pas évidente et que c'est parfois mieux lorsque cela arrive avant d'arriver à quai, pour ne pas être trop "oppressé" par les voyageurs. Mais le meilleur "remède", c'est d'informer les voyageurs... et tout se passe pour le mieux. D'autre part, pour localiser la panne c'est aussi plus pratique quand le train n'est pas encore à quai...
Au fait, Cédric, si tu lis ce post (parce que j'y pense après coup) : N'y a-t-il rien en cabine pour vous indiquer où le blocage partiel est situé?

Ce qui m'a fait aussi plaisir en discutant, c'est de constater que nous avions le même point de vue sur la problématique des transports en Île-de-France, en particulier sur le RER A. Cela ne vient pas que du manque de budget mais aussi du fait de la disparité des localisations des bassins d'emploi et de logement. La Défense continue de voir construire des bureaux, tandis qu'à l'Est de la ligne, on construit des logements à tour de bras. J'étais d'ailleurs assez surprise de voir autant de constructions en cours du côté de Noisy, Noisiel, Torcy...

Ah tiens! Torcy! Terminus du RER et de mon voyage en bonne compagnie!
Pour obtenir mon autographe (bah, oui, quand même!), j'ai attendu patiemment sur le quai, que Cédric effectue la manœuvre demandée pour garer sa rame.
Puis, comme le RER dans l'autre sens se faisait attendre, nous avons partagé un autre petit moment... en tant que voyageurs, cette fois-ci. Il m'a d'ailleurs avoué qu'il avait un article à écrire sur son blog... J'attends! :-)

En tout cas, c'est passé vite! Je n'ai pas pris de photos, car j'avais envie de garder ses images dans ma tête et sans filtre.
Mais je vous confirme :
rien ne vaut les vraies rencontres!

(*) In Real Life

[Edit du 10/06/2014 à 23h] : Cédric a répondu à mon interrogation via Twitter : sur les nouvelles rames du RER A, le conducteur peut bien visualiser les pannes depuis sa cabine, mais pas sur les 3 autres types de rames. Pour ces dernières, il faut vérifier 2 voyants sur chaque voiture, sachant qu'il y en a 10 en tout à vérifier... Donc,avec un rapide calcul... on se rend compte que ça prend du temps! (et que vive les nouvelles rames!)

mercredi 7 mai 2014

Nuit agitée

Il y a des journées où on sait à l'avance que la matinée sera pourrie. 
Surtout quand on a passé une mauvaise nuit. Je ne parle pas des mauvaises nuits parce qu'on a des soucis qui nous travaillent, ni de celles parce que le petit dernier vous réveille. Dans ce cas là, on dort mal, on peut être fatigué dès le lever,  mais on n'est pas (toujours) énervé.


Et bien, cette nuit, j'ai TRÈS mal dormi et je me suis réveillée fatiguée ET énervée. Bon, déjà, je l'avoue, je me suis couchée tard (23h35) après une première partie d'un document de Infrarouge qui était bien. Mais je me suis quand même raisonné pour aller me pioter sans voir la 2ème partie... (j'espère que c'est dispo sur Pluzz)

Vers 2h30, petit drame pour mon plus petit : la couette a tenté de se sauver. Il chouine en  dormant, me réveille. Je chope la couette fugueuse par le col et la remets vite fait, bien fait, et me rendors assez facilement : je maîtrise plutôt bien le mode Maman-zombie.


Vers 3h30 environ, je suis de nouveau réveillée par un bruit du genre "Priouuuuuuuubrrrr" (j'essaie de retranscrire au mieux). Je l'entends 2 fois dans mon sommeil qui ne commence à ne plus en être un. Au bout d'un moment, je réalise que c'est un des jouets de mon aîné qui fait du bruit tout seul. Il m'avait déjà fait ce coup-là celui-là... Le seul truc c'est que je ne savais pas exactement où il avait été rangé. Au bout du 4ème bruit (voire plus), je me décide de me lever et de deviner où il se cache. Une fois dans la chambre, évidemment,  il n'y a plus de bruit, et j'évite d'allumer la lumière pour ne pas réveiller mon grand. Je me demande d'ailleurs comment il fait pour dormir... Je finis par le trouver en dessous d'un autre jouet. J'enlève le jouet du dessus me disant que ça vient peut-être de ça. 
A cet instant, je suis en mode : comment m'en débarrasser RAPIDEMENT.

Je me recouche.
Évidemment,  je l'entends à nouveau. 
Je le chope en ronchonnant, et le séquestre dans un placard. 

Je me rerecouche... en me disant que j'aurais bien envie de le jeter par la fenêtre en gueulant un bon coup...

Et je me rererelève.
Et je le chope, bien énervée,  j'ouvre la porte et je le fous DEHORS.

J'ai eu un mal fou à me rendormir. Je croyais l'entendre à travers la porte. C'était horrible.
J'ai fini par me rendormir.

Le réveil sonne. C'est dur mais c'est bien en même temps : je cauchemardais que j'avais un double de moi qui me mettais les affaires que j'aimais dehors... Et certaines personnes mangeaient des araignées vivantes grosses comme des mygales. Ces dernières étaient toutes dans une boîte et grouillaient pour tenter de s'échapper. Il y en avait même une velue en forme d'une grosse chenille et violette (si, si)

Évidemment pour parfaire ma matinée,  le rerB et le rerA ont fait ce qu'il fallait.

Heureusement que ce soir,  c'est le week end pour moi...

lundi 28 avril 2014

Lecture d'un de mes chauffeurs quotidien

Si vous me suivez un peu, vous devez savoir que je ne lis pas énormément de livre... Mais cela faisait un bon moment que je voulais me procurer le livre de Cédric Gentil (@Gentilchanoir). Ce livre s'intitule "Mesdames et Messieurs, VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT" et parle... de rer. Plus précisément, l'auteur nous raconte son quotidien aux commandes du rerA (et parfois en tant que voyageur).



J'avais envie de lire ce livre pour plusieurs raisons. La première, c'est que je suis plutôt curieuse... et cela m'intéressait d'avoir le point de vue du conducteur... qui finalement est comme mon chauffeur quotidien pour aller au travail ! :-) Ensuite, peut-être que cette envie de lecture est devenue plus pressante depuis que je sais que je vais quitter ce train-train quotidien depuis peu.

Bref, si vous êtes, vous aussi, un peu curieux, n'hésitez plus! Par contre, il a un GROS inconvénient : il se lit TROP vite (et celle qui vous le dit ne lit pas souvent de livres, c'est dire!)

Il nous parle aussi des incivilités qui se voit toujours trop souvent... Et beaucoup d'entre nous ne disons plus rien quand des personnes mettent leur pied sur le siège devant, ou bien, quand quelqu'un laisse négligemment le journal gratuit sur le siège à côté (" ah bon, il ne va pas tout seul dans la poubelle adéquate? Non?" Non, définitivement non)... En tout cas, moi, je ne dis (presque) plus rien. Car les rares fois où j'ai signalé quelque chose, souvent, les personnes te regardent avec des yeux de merlans frits, ou bien commencent à être désagréables et souvent, tu te retrouves seule en face de personnes qui ne changeront pas. "Quand on est con, on est con".
Cela me rappelle quelques anecdotes...
La première c'était sur la ligne 13 du métro. Deux jeunes filles écoutaient de la musique via le haut parleur de leur téléphone. N'en pouvant plus, je leur dis poliment que tout le monde n'a pas forcément envie d'écouter leur chanson. Elles me répondent que, grosso modo, elles sont dans un endroit public, donc, elles font ce qu'elles veulent, qu'elles sont libres. J'ai un gros défaut : je manque de répartie. Je ne sais même plus si je leur ai répondu un truc du genre "la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence"... Mais je pense que ça n'aurait servi à rien. Une fois qu'elles sont descendues, une dame m'a dit que j'avais eu raison... C'est gentil, mais ça nous aurait peut-être aidé qu'elle se manifeste avant.

La deuxième et peut-être celle qui m'a marqué le plus et qui fait sans doute que je ne dis plus grand chose devant tellement de bêtises. C'était à Châtelet-les-Halles, en attendant le RER B. J'essaie - autant faire se peut - de laisser la place pour que les gens puissent descendre avant de monter. Un gars rentre en forçant dans la rame et je lance d'un air agacé "Mais laissez descendre!". Une fois que je monte, l'imbécile se met proche de moi et commence à me tenir un discours du genre "Non, mais vous, vous pouvez attendre le suivant, vu comme vous êtes habillée, vous êtes une bourge [NDLR : le mot a bien été prononcé], vous avez peu de temps dans les transports... Moi, vous comprenez, je vis dans un 20m² à 10 personnes [NDLR : un truc du genre]..." Puis, vient le clou de son discours : "J'ai besoin d'avoir une place assise près de la fenêtre". Navrant. J'ai bien tenté de discuter avec lui pour faire comprendre mon point de vue mais bon... quand on est con, on est con (je sais, je radote). Et personne pour me soutenir... 
Bref, tout ça pour dire, que je ne dis plus trop grand chose... La dernière fois, que quelqu'un a mis son mp3 en haut parleur, j'ai juste eu un regard appuyé pour faire comprendre, mais j'ai compris que ça ne changerai rien, et j'ai simplement changé de voiture à l'arrêt suivant... 

Mais, pour revenir au sujet du billet, c'est à dire au livre de Cédric, qui parle aussi un peu des incivilités dans les transports, en le lisant je me suis dit : finalement, est-ce qu'il faut vraiment se taire, ou bien, persévérer et dire et redire quand quelqu'un nous dérange, quitte à tomber sur des connards qui n'entendent rien.
Parce que finalement, il y a aussi des petits moments d'échanges joyeux dans les rames des RER, et il pourraient sans doute y en avoir plus ! 
D'ailleurs, il va falloir que je prenne date pour rencontrer l'auteur... histoire que je concocte un billet de transport joyeux et non ronchonnant (et si il est d'accord !) ! :-)

[MAJ du 30/04/2014] J'ai oublié de préciser que Cédric a son blog ! C'est d'ailleurs son blog qui a contribué à la naissance du livre! C'est par ici :
http://transport.blogs.liberation.fr/

mardi 22 avril 2014

Presque 10 ans plus tard...

Transmettre... je vous l'ai déjà dit, c'est un mot qui a de l'importance pour moi et une résonance particulière; Alors quand mon ancienne école d'ingénieur me propose d'aller à la rencontre des étudiants pour échanger, évidemment, je suis là.
J'ai donc pris le TGV, direction Grenoble. Un TGV que j'ai pris souvent fut un temps. Trois heures de TGV séparent la capitale de Grenoble, trois heures qui ont ressemblé à un voyage dans le temps. 10 ans.
Oui, cela fait presque 10 ans que j'ai quitté cette ville. J'y ai vécu 3 ans. Ce n'est pas grand chose, 3 ans. Mais ce sont 3 années qui sont restées importantes : les 3 dernières années de ma scolarité et les 3 premières de mon indépendance loin du cocon parental. bref, j'ai eu un petit coup de blues en arrivant à destination. J'ai pris le temps de marcher dans la ville avant de rejoindre mon rendez-vous. J'ai pris le temps de regarder, de sentir et surtout de laisser les souvenirs remonter à la surface.
Mais je ne vais pas non plus vous faire un billet nostalgique ou mélancolique...

Une fois arrivée sur les lieux de mon ancienne école d'ingénieur (lieux qui n'ont pas bougé hormis sans doute le nombre de graffitis sur les tablettes des amphis), après avoir eu un speech du directeur de l'école, nous (les anciens diplômés) avons étés répartis dans des petites salles pour pouvoir échanger sur nos parcours professionnels avec des étudiants de première année. J'ai bien aimé cette initiative.
Par contre, il y a des choses dites par des plus anciens que moi avec lesquelles je ne suis absolument pas d'accord. C'est sans doute parce qu'il est peut être d'une autre génération... Car un autre "ancien" du même âge que moi a exprimé tout ce que je voulais dire (ou presque) aux étudiants qui nous écoutaient.
Je trouve qu'en école d'ingénieur, on leur présente trop souvent leur avenir un peu comme cela : "Il faut, pour réussir, monter dans la hiérarchie, devenir directeur. Et pour cela, tu feras des voyages à l'international pour t'enrichir de la diversité des cultures etc..." Je caricature un peu et force le trait...
J'avoue, ce genre de discours me lasse, voire m'énerve. Même si on est diplômé ingénieur, tout le monde n'aspire pas à devenir directeur ou chef. D'ailleurs tout le monde ne peut pas l'être.
Quand ce fut mon tour de me présenter, j'ai repris ce que certains anciens diplômés de la même année que moi avaient dit.
J'ai envie de le redire ici.
Cher(e) étudiant(e) d'école d'ingénieur,
Tu as la chance de te diriger vers un diplôme qui peut t'ouvrir de nombreuses portes. Mais ne te mets pas de pression inutile. L'important, ce n'est pas de devenir directeur. L'important, ce n'est pas de réussir dans sa vie, mais de réussir sa vie. L'important, c'est que tu saches ce qui est important pour toi. C'est l'histoire des gros cailloux. Est-ce que pour toi, ce qui est important c'est de monter dans la hiérarchie? Est-ce que, pour toi, l'important c'est ton cadre de vie?
C'est à toi de choisir, de sous-peser. Et il faut bien avoir conscience que tu as la chance d'avoir ces choix.
Il faut aussi ne pas avoir trop peur. Les choix ne sont jamais bons ou mauvais. Ils t'orientent dans certaines directions. Tes importances peuvent changer au fur et à mesure que tu construis ta vie. C'est normal. Tu referas le tour de tes gros cailloux et tu repèseras chacun d'entre eux.
Et puis, il faut ne pas hésiter à aller de l'avant, à prendre contact pour échanger, pour comprendre ce monde de l'entreprise qui semble si proche et si loin en même temps quand on est étudiant.
L'essentiel, c'est de se sentir bien et de s'épanouir.
J'espère que le message sera passé. J'espère aussi que cela n'aura pas été trop "cul-cul-la-praline" ou bien "donneuse de conseil".
Par ailleurs, au cours de cette journée, hasard des choses, j'ai eu la réponse que j'attendais. Je vais pouvoir poser mon gros caillou au fond de mon bocal. Il faudra aussi sûrement que je n'oublie pas ce que je viens de leur dire:
"Il n'y a pas de mauvais choix"
et j'aurai sûrement oublié de leur dire également, ce qu'il faut que je me redise parfois:
"Fais-toi confiance"

mercredi 16 avril 2014

Le cœur et la raison (et les rêves)

Il y a déjà un bon moment, un follower d'une followeuse sur twitter a demandé, suite à mon article sur mon photophore inspiré de Lalique si j'avais une boutique.



J'avoue humblement qu'on me demande régulièrement si je vends mes poteries. J'en ai vendu l'année dernière au profit de mon club et c'était la première fois. J'ai éprouvé une certaine fierté à voir les personnes qui avaient envie d'acquérir une de mes créations parce qu'elle leur plaisait.

Alors voilà, je vais vous dire.... parfois, je rêve. Je rêve que je deviens artisan-potière (mais pas que). J'imagine une jolie maison avec, au fond, mon atelier, le tout dans un cadre verdoyant. Je pourrais inviter des visiteurs à déambuler dans mon atelier de temps en temps. Je pourrais même faire des cours : un savoir-faire ne doit pas se garer mais se partager. Il y aurait une ligne TGV qui me permettrait de rejoindre la capitale de temps à autre pour voir ma famille et rencontrer d'autres personnes pour me faire connaître. Et, comble de tout, j'arriverai à gagner ma vie correctement.
C'est un doux rêve. c'est utopique. La raison m'en dissuade. Peu de gens s'offre des choses artisanales et sans doute encore moins en période de crise ou alors il faut avoir un nom, et donc une cote... Ou bien on n'a aucune cote et il faut produire pour vivre et la passion peut s'éteindre...



C'est un doux rêve, et je pense que, pour qu'il me reste agréable, il doit rester rêve, et c'est très bien ainsi.

lundi 14 avril 2014

Lettre à mon RER

[Edit] : lettre écrite depuis loooongtemps, mais publication tardive (qui tombe peut- être à pic, vu le bronx de ce matin - même si j'ai réussi à l'éviter de justesse)

Cher RER,

RER, mon amour, je te hais parfois autant que je t'ai aimé.
Souvent, je crie ma colère, j'envoie voler ma mauvaise humeur et mes râleries.


Pourtant, je t'ai aimé.

C'est grâce à toi que j'ai pu vivre mes premières amours. Le métro, aussi aura vu mes yeux étinceler et plonger dans le regard d'un autre.
C'est grâce à toi que je pus faire une partie de mes études sans quitter le domicile parental... ou tout au contraire faire des petites escapades imprévues.
C'était bien.
Et puis on t'a abandonné peu à peu.
Et puis on a construit toujours plus de bureaux, toujours aux mêmes endroits, sans penser que c'est toi qui allait devoir supporter un flux plus dense de voyageurs.
Tu vieillis.
Et comme certaines personnes âgées, tu arrives de moins en moins à suivre notre époque. Je me demande encore parfois si tu entends la clameur des gens qui soupirent en ton ventre.
Bien des gens espèrent encore et encore. Mais la flamme n'est que braise.

Bien des gens font ce qu'ils peuvent, certains de tes conducteurs y sont pour beaucoup. (Un spécial coucou à @Gentilchanoir, @Conducteur_RER, @Conducteur_SNCF ... et tant d'autres)

Il faut que je te dise: je t'ai aimé.
Tu fus, à une époque, mon vent de liberté. Sur mon ticket, on lisait "Imagin'R". C'était joli.

Il faut que je te dise : parfois je crains que tu ne meurs à petit feu. Heureusement, je ne pense pas que cela puisse réellement arriver.
Peut-être la faute à certains qui ne croyait pas en ton succès. Peut-être la faute à certains qui ne pensent qu'à court terme... (je pense à ce fameux tunnel partagé entre les RER B et D)

D'ici quelques mois, je pourrais faire un break. ça nous fera du bien (surtout à moi).


jeudi 3 avril 2014

Récidive

Non, non! Pas d'inquiétudes, je ne parle pas de politique!

Mais, vous souvenez-vous du poisson globe que j'avais fait? Pour les mémoires de poissons rouges, il faut cliquer .

Et bien, j'en ai refait un. Et j'ai même un aveu à faire. Je pensais le donner au même ami à qui j'avais offert le premier (baptisé Némo, soit-disant passant à cause de sa nageoire... euh... un peu tombante). Mais finalement, non je vais le garder. C'est d'autant mieux que je penserai plus facilement à lui en regardant ce double (qui est plus petit).

Alors pour la réalisation, j'ai fait... tout pareil que le premier!
J'adooooore pouvoir combiner réalisation ou tour et modelage, et j'essaie de plus en plus de trouver des idées qui permettent de le faire.
J'ai tourné d'abord un pièce toute ronde. En effet, ce n'est pas une boule pleine. Sinon, ça aurait explosé au four! Il faut donc faire une forme sphérique vide, mais avec un trou! Sinon, même punition : explosion assurée au four. L'orifice se situe au niveau de la bouche, que j'ai réalisé après que le corps du poisson soit plus sec. J'ai également façonné les yeux et ajouté les nageoires et la queue. J'ai ajouté trois petits pieds en dessous pour lui conférer un peu plus de légèreté (il ne faut pas oublier qu'il nage! :-) ). En dernier, j'ai réalisé les piquots avec de la barbotine (je ne réexplique pas, c'est dans mon dernier billet et dans mon glossaire, suivez un peu  ! :-) ) et avec une poche à douille (la même que celle utilisée en pâtisserie).

Une petite photo prise juste après avoir réaliser les piquants :



et le voici complètement fini :



Il ne fait pas un peu peur, là ?  :-)

Même l'émaillage s'est bien passé et la couleur me plaît!

lundi 31 mars 2014

Soliflore en trois façons

Je vous en avais parlé il y a fort longtemps...
J'attendais patiemment que mes 3 réalisations soient terminées pour pouvoir vous en parler et les comparer.

Il s'agit donc de 3 petits soliflores... idéal pour mettre une pâquerette (ou quelques unes...)
Ce sont des petits vases tout rond, et j'ai voulu faire un motif en adéquation avec cette forme. J'ai donc essayé trois techniques pour faire ce motif.

La première méthode : faire les motifs avec de l'oxyde de cobalt, qui donne du bleu foncé, et ensuite, mettre un émail qui couvre le tout mais dont la couleur est plus claire que l'oxyde, afin de ne pas masquer le dessin.
Voilà ce que cela a donné ( et encore, je ne vous montre le plus joli "profil" ) :


Voilà le problème : l'émail, en cuisant dans le four et, en se vitrifiant, coule et fait "baver" l'oxyde". L'association des couleurs est sympa, mais le rendu est flou, c'est dommage.

Deuxième méthode : je fais mon motif avec de la cire. La cire rend imperméable l'absorption d'un émail par dessus. Voilà ce que cela a donné:



Oui, je sais, on n'a pas l'impression que la cire a marché. En fait, je crois que j'ai raté l'émaillage. J'aurai dû enlever l'émaillage qui c'était mis sur la cire. Du coup, dans le four, la cire a fondu, et l'émail a pris sa place là où je ne voulais pas qu'elle prenne sa place...


Troisième et dernière méthode : il s'agit de la bonne méthode :-). Une fois mon petit vase réalisé, quand la terre est encore humide, mais qu'elle n'est plus trop molle, je fais mon dessin avec de l'engobe bleu. L'engobe est une espèce de barbotine colorée. Ok? Non? Comment ça non? La barbotine, c'est de la terre liquide. Du coup, avec ce procédé, dès le premier four terre, la poterie a revêtu des couleurs ! Ensuite, une petite couverte (un émail transparent) pour lui donner du brillant et hop, voilà le résultat :




Pour mieux comparer, rien de mieux qu'une petite photo de classe parmi les jolis muscaris !


... ou sans muscaris, et sagement alignés :



Et sinon, pour info, je ne suis plus dans ma période photophore, mais boîte... 
Mais ça, c'est une autre histoire :-)

dimanche 16 mars 2014

Orchidées

Comme vous le savez sans doute, j'habite à Aulnay-sous-Bois. Tous les 2 ans, il y a un événement que j'aime beaucoup. Je n'avais pas pu y aller il y a 2 ans, mais cette année, j'étais présente, avec mon appareil photo en main et les yeux grands ouverts!

Il s'agit de l'exposition "Orchidées passion". Toutes sortes de variétés d'orchidées savamment mises en valeur à la ferme du vieux-pays. L'espace d'un moment, on se retrouve dans une jungle tropicale où les formes et les couleurs nous attirent irrésistiblement et où l'on se retient à peine de dire "ah!", "oh!". 

Voilà un petit reportage-photo pour ceux et celles qui n'auraient pas pu y assister...




















A la fin de la visite, on peut acheter certains spécimens... mais j'ai résisté et je n'ai pas craqué! 

J'ai juste pensé fort à celle que j'ai déjà  (un oncidium aussi appelé oncidium pluie d'or) et qui a l'air de refaire une branche florale... 
Dans 2 ans, il faudra alors peut être que je demande des conseils pour le rempotage... à moins que d'ici là, je ne me sois procuré le Petit Larousse des Orchidées, qui m'a l'air bien fourni...

En tout cas, les jardiniers-paysagistes et tout ceux qui préparent cet événement font vraiment un boulot formidable! Merci à eux!