lundi 30 septembre 2013

Retour, OXYGENE & SenSaTiOns

Vous vous souvenez de l'histoire des gros cailloux? Je vous avais dit que j'avais des choses à prioriser et que je laisserai mon blog de côté pendant quelques temps. Mes gros cailloux sont toujours là et me préoccupent toujours autant, mais je me suis aussi rendue compte que je ne pouvais pas lâcher et abandonner mon blog qui est comme une bulle d'oxygène dans tout ce bocal. Donc me revoilà mais mon intention d'être régulière, ça non. Je vous aurais prévenue :-).

Dans mes bulles d'oxygène, il y a aussi et bien sûr la poterie. Mon club a rouvert ses portes le 12 septembre dernier. Je vais parler hyper "djeun's", mais "c'était trop bon d'y retourner" :-)
Bien sûr, on revoit ses ami(e)s du club, on échange et on papote. Mais cette reprise, pour moi, c'était avant tout des retrouvailles avec la terre et avec les sensations qu'elle me procure.

Au début, cela fut violent : il a fallu que je batte la terre avec force et énergie pour chasser la moindre bulle d'air qui s'y retrouverait coincée. En ce jour de retour, j'avais un besoin énorme de me défouler et de me décharger de toute l'énergie négative accumulée ces derniers temps. J'ai donc tapé encore et encore. Je me suis acharnée et j'ai recommencé jusqu'à obtenir une boule de terre homogène et sans bulle.

Après ce premier contact très physique, il y a le temps des retrouvailles tactiles et sensuelles, presque charnelles (oui, j'ose!). J'ai jeté la boule sur la girelle du tour. J'ai préparé mon récipient d'eau et mes outils : couteau, éponge, estèque... Je m'assoie. J'appuie sur la pédale du tour pour le faire démarrer. Pleine vitesse. J'humidifie mes mains. Je prends une grande inspiration. La danse avec la terre peut commencer.
Il faut d'abord centrer ce petit tas. La pousser doucement mais sûrement, jusqu'à la sentir immobile au creux de mes paumes qui l'enserrent. L'eau a ajouté une couche de barbotine lisse et douce.
Une fois centrée, j'enfonce mes doigts dans le tas de terre. C'est un peu dur au début mais une fois le geste amorcé cela va tout seul. Je façonne le fond de mon futur pot, vase ou autre : je ne sais pas encore ce que je veux faire.
Je monte ma pièce. Je pince doucement le bord de mes deux mains et le monte le long de la paroi. Je touche, je caresse cette terre humide qui tourne sur la girelle. J'en prends soin. Je vérifie régulièrement qu'elle tourne bien rond, qu'elle est toujours centrée.
Je n'ai toujours pas d'idée précise de la forme que je veux obtenir mais je m'amuse en essayant différents galbes. Je n'oublie pas de la mouiller régulièrement, mais pas trop : il faut qu'elle reste malléable mais pas trop molle.
Je me décide à faire une forme toute ronde, un soliflore de petite taille mais qui m'inspire. J'arrondis donc ses courbes et j'essaie de refermer l'ouverture le plus possible. Pour rétrécir l'orifice, il faut être patient, y aller précautionneusement. Ça tombe bien, je veux profiter de ce doux moment, de cet instant où tous mes soucis ou préoccupations se sont envolés, où rien ne compte plus que les sensations tactiles de cette terre que je façonne entre mes mains et qui le font devenir soliflore.

Là. C'est bien. La forme me plait. Je prends du recul. J'enlève ce qui n'est plus un tas de terre mais ma pièce de la girelle.

Ça fait du bien. Mon oxygène. Il me manquait presque.

le soliflore au four!

lundi 23 septembre 2013

Mince!

J'ai oublié de fêter un joyeux blogAnniversaire à mon blog qui fête ses 3 ans (c'était le 20 septembre, précisément) !

Il rentre donc en petite section, non?


C'est peut-être con à dire, mais je suis fière.

Fière d'avoir fait des articles pendant tout ce temps, malgré mon quotidien bien chargé.
Fière d'avoir écrit d'un peu de tout, de mes poteries, de mes découvertes et d'avoir su partager cela avec de jolis mots
Fière d'avoir pu rencontrer des gens d'horizons divers et parfois même en vrai (car rien ne vaut le vrai !)

Et Merci à tous sans qui aucun échange ne serait possible!

Des bisous :-)

Source photo : morguefile

vendredi 6 septembre 2013

Mes gros cailloux

J'aurais bien pu vous parler de mes poteries que je vais récupérer bientôt, dont une inspirée de Lalique (si, si). Je vous en parlerai sûrement. Mais plus tard. Quand? Je ne sais pas. Pas d'inquiétude ! Je tiens à ce que ce blog vive toujours! Mais il vivotera pendant un petit moment, avec des publications sûrement espacées (plus espacées qu'avant les vacances... si, si, c'est possible).

Galets d'Etretat - source Hélène :-)


Avant de vous expliquer un peu plus, il faut d'abord que je vous raconte l'histoire des gros cailloux. Une fable que Valérie, une de mes meilleures amies m'avait narrée il y a déjà un bon moment, mais qui s'est mis à raisonner un peu plus fort ces derniers temps.
La voici :

Un jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur La planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine d’élèves. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux  jusqu’au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L’un d’eux répondît: "Probablement pas !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Et comme s’y attendaient ses élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’a ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante: si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?"
"Votre famille ?"
"Vos ami(e)s ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Relaxer ?"
"Prendre le temps à ?"
"Ou à toute autre chose ?"
"Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot"
D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle …

Ces derniers temps, je crois que l'eau de mon bocal est devenue un peu trouble, et que je distinguais un peu moins bien mes gros cailloux. J'ai tout vidé. Et j'ai mis mes gros cailloux tout neufs dedans. Maintenant c'est plus clair. Mais si je veux continuer à bien les voir, et pour certains si je veux pouvoir les réaliser, il me faut donc du temps. Donc, il faut que je laisse ce blog vivoter un peu. J'y reviendrai, car j'y tiens! Je pense toujours à vous et à ce que je peux vous raconter... mais mes pensées ne vont (hélas?) pas directement sur le clavier... Donc, fini les tentatives d'être régulière une fois par semaine. Ça sera au petit bonheur de mes envies... en espérant que, très cher fidèle lecteur, tu seras toujours là au rendez-vous pour me lire et échanger.


lundi 2 septembre 2013

Encore des petits trains !

Ces derniers jours, c'était la reprise pour moi, et pas mal de préoccupations, dont je vous reparlerai sûrement plus tard. Mais avant, je voulais vous faire partager des petites photos de vacances.

Et comme je parlais de train, la dernière fois, et bien, je continue sur cette même lancée !
Alors cette fois-ci ce sera plus un billet-photo qu'un billet-fleuve... ou un billet photo-fleuve, à vous de voir...

Avant petite révision des monts (toute petite et vous vous débrouillerez pour lire...) :



Maintenant, vous êtes prêts pour que je vous présente le tramway du Mont-Blanc ! Il part du Fayet (792 m d'altitude), situé en dessous de Saint-Gervais-les-Bains, et monte bien haut dans les montagnes, au nid d'Aigle, en dessous de l'aiguille du Goûter, et non loin du glacier de Bionnassay à 2380 m d'altitude ( quand même ! )
Voilà le trajet en bleu foncé sur la carte:
source : http://www.compagniedumontblanc.fr
 
Et voilà toutes les jolies photos! Celles des trains (qui sont à crémaillère) et celles des vues si belles et qui me sont si chères. Régalez-vous!











Glacier de Bionnassay
 

Cette photo est dédicacée à ma Maman chérie :-)




Regardez bien... On voit le téléphérique de l'Aiguille du Midi qui monte !




Ah... C'était bien les vacances ! :-)