mardi 9 juillet 2019

C'est l'été ! RadioDesBlogueurs Inside

Comme tous les ans depuis une invitation de 2012, je réponds "présente" pour la radio des blogueurs.
Elle n'a pas été officiellement lancée, mais ce n'est pas bien grave.

C'est l'occasion pour moi de choisir une chanson avec une petite histoire pour moi...
La chanson que j'ai choisie cette année est une chanson de Jean-Jacques Goldman : Au bout de mes rêves.

Vous rappelez vous du rêve dont je vous parlais en 2014 ? Et bien, il ne m'a jamais complètement quitté : j'ai toujours eu envie d'avoir un coin à moi pour pouvoir créer. Malheureusement, je n'avais pas assez de place chez moi.
Et bien... cette année, une première étape a été franchie. J'aurai bel et bien un petit atelier rien qu'à moi! Bon, évidemment, tout ne se fera pas d'un seul coup : il faudra que je trouve les équipements qui vont bien (tour, four, matière première). Mais j'aurai l'espace pour le faire !
(bon, il faudra aussi que je m'aménage du temps, mais ça devrait bien être dans le domaine du réalisable ツ )

Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment, parce que je ne veux pas vendre la peau de l'ours...

Mais je propose qu'on en reparle plus tard...
J'en profite aussi, pour remercier ma moitié qui me soutient dans ce rêve qui peut paraître parfois un peu fou...

Et donc, quoi de plus naturel que cette chanson du grand J.J. Goldman !


Il faudra sûrement que je me la repasse de temps à autres dans les cas de baisse de forme. 😀

mardi 18 juin 2019

Photophore perfectionné

J'avais expérimenté en 2017 plusieurs essais de photophore en retravaillant des formes tournées.

J'avais trouvé le travail d'une de ses pièces intéressant, mais le résultat n'était pas assez régulier pour être pleinement satisfaisant. Depuis, l'idée de cette pièce ne m'a pas quitté : je souhaitais pouvoir ré-expérimenter l'idée mais pour obtenir un résultat plus satisfaisant, et donc plus régulier.
L'erreur qui avait fait que je n'avais pas pu être régulière est d'avoir commencer à découper et déformer cette pièce trop tôt : la terre était ainsi trop molle...

De quelle pièce je parle?
De celle-ci :


Donc, me voilà reparti à tourner une forme cylindrique droite. L'étape est facile.
Puis, j'attends un peu plus que la pièce sèche. Pas facile : il faut attendre ou sécher au décapeur un peu, mais pas trop...

Je trace mes traits verticaux puis, je découpe soigneusement mes bandes afin de les repositionner autrement et donner un aspect torsadé et ajouré. Heureusement, j'ai eu de la chance : je n'avais pas compter mes bandes pour m'assurer de leur bonne alternance. Tout cela tombait super bien. J'étais concentrée, méticuleuse. Pourtant, un des brins a cassé au bord supérieur. Heureusement, j'ai pu le recoller correctement, et il a tenu tout le long des deux cuissons.

Et le résultat est nettement plus satisfaisant que le premier !








mardi 11 juin 2019

Soliflore

Entre deux moulages pour l'exposition de fin d'année, je consacre le plus clair de mon temps sur le tour...

Pour la pièce que je vous présente ici, est une forme que j'aimerai perfectionner. Je ne suis pas encore au top de ce que j'aimerai. En effet, mon idéal serait de faire un soliflore avec un long cou étroit.
Mais, un jour, j'y arriverai !

Cependant, je dois dire que j'était plutôt satisfaite de ma pièce avec une allure de goutte d'eau.

Pour l'émail j'ai choisi mon dévolu sur le bleu iris, qui prend parfois des effets cristallisés d'un bleu...😍
Bon, sinon, personnellement, je pense que cet émail aurait également pu s'appeler "Bleu Myosotis", mais bon 😉 )




Depuis, ce soliflore doit être en train de couler des jours heureux avec ses nouveaux adoptants dans le sud du côté d'Avignon...
Je suis tellement ravie que certaines des mes créations voyagent...

mercredi 22 mai 2019

Bonbons, coquillages ...

Les vacances ont quelques peu perturbé le rythme que j'avais pour écrire des billets... sans compter les vies bien remplies du quotidien... mais je ne vous apprends rien !

Depuis fin d'année dernière, j'ai eu une petite obsession à fabriquer des moules pour réaliser des fèves. Il faut dire que lorsque j'avais fait mes premiers moules en plâtre en 2017, je n'avais pas vraiment eu le temps d'explorer tout ce que j'avais envie d'explorer. Et j'avais toujours en tête de mieux réussir le moule Lego que j'avais fait... mais pas que!
J'avais également mis de côté 3 bonbons pour faire des moules.

Je vous vois avec vos yeux surpris!
Oui, c'est bien cela : j'avais stocké 3 bonbons gélifiés de 3 formes différentes : le nounours, le crocodile et un papillon. Etant plus chocolat (noir!) que bonbon, je n'ai pas eu trop de mal à les laisser sécher sur mon bureau pendant plusieurs mois (environ 6-9 mois). Cela a permis aux bonbons de durcir gentiment pour faciliter la fabrication du moule.

J'avais aussi 2 petits coquillages que je souhaitais mouler... et aussi une pièce de 2 euros avec une gravure rendant hommage à Rodin sur la face.

J'avais donc beaucoup de petits moules à réaliser!

Les moules et les fèves "bonbons"
Les plus simples ont été ceux des bonbons : une seule face, et démoulage du plâtre ultra facile ! En effet, avec l'eau du plâtre les bonbons étaient redevenus tout mous.
J'adore ces moules ! Certes, les bonbons sont peut-être un peu gros pour des galettes des rois, mais rien n'empêche de les transformer en gri-gri ou en petit objet de déco.
J'ai fait des tirages en faïence avec des couleurs vives et joyeuses !



Le moule Lego
Le moule Lego de 2017 n'était pas aussi parfait que ce que j'aurai aimé... J'en ai donc refait... 3 autres... Un de ces moules est mieux, mais je n'ai quand même pas réussi à atteindre la hauteur de mes espérances sur ce moule. Mais j'ai lâché un peu l'affaire et suis passé autre chose : je suis persévérante, mais j'ai des limites 😊


Les moules coquillages
Pour un des 2 coquillages, j'ai fait 2 moules... En réalité je ne voulais faire qu'un seul moule en deux parties pour avoir l'intégralité du coquillage. Mais il n'est pas toujours évident de bien placer l'objet pour éviter des contre-dépouilles.  Donc, j'ai fini par faire un moule sur une seule partie, et j'ai réussi à faire un autre moule permettant de réaliser une fève copiant intégralement le coquillage.
Par contre, le coquillage, au démoulage est parti en miette.
Le deuxième coquillage que je voulais mouler... je ne peux pas vous le montrer parce que je me suis mal débrouillée pour faire la deuxième moitié du moule... j'ai dû tout casser. J'essaierai peut-être d'en refaire un.

Le moule de 2 euros
Non, je ne suis pas faussaire ! Le moule est bien sorti (la pièce aussi 😃) je n'ai pas encore fait de tirage satisfaisant pour vous montrer le résultat. La gravure est très fine, je n'ai pas encore trouvé le moyen de la faire ressortir de manière satisfaisante et esthétique.


En tout cas, l'avantage de tous ces moules... C'est la possibilité de reproduire facilement ! Mais ce n'est pas si trivial : il faut pouvoir enlever la terre du moule délicatement pour ne pas le déformer et parfaire un peu pour gommer les éventuels défauts visibles notamment sur la jonction de 2 parties de moule. Je vous en reparlerai possiblement avec la pièce de 2 euros ou le coquillage.

Mais pour l'heure, voilà toutes les fèves que j'ai réalisées avec leur couleurs vives et acidulées! On en mangerai (ou presque 😀)





samedi 27 avril 2019

Maximes

L'incendie de Notre-Dame m'a bousculé plus que ce que j'aurai pu croire.
J'ai sûrement été un peu abasourdie par ce que je croyais inimaginable, comme si il y avait des choses éternelles en ce monde.
Mais rien ne l'est.

Aux images qui défilaient, à mon incrédulité qui s'évanouissait comme la toiture de Notre-Dame, j'ai pensé très fort à ma grand-mère maternelle, qui devait sûrement voir ces images en même temps que moi. Il faut dire que ma grand-mère était historienne et m'a aidé plusieurs fois pour révisé l'histoire-géographie ou pour faire plusieurs versions latine accompagné du fidèle Gaffiot.
Je l'ai appelé le lendemain. Evidemment, elle a la sagesse des années. Elle a été évidemment touchée... elle sait bien qu'elle ne reverra pas l'édifice restauré. Mais l'important c'était qu'il n'y avait pas eu de victimes lors de cet incendie. Elle a bien sûr raison.

Sans le savoir, elle m'a rappelé deux belles maximes que j'ai hérité de mes grand-parents. Je les garde précieusement.

Mon grand-père paternel avait pris le temps d'écrire son autobiographie, que je n'ai pas encore pris le temps de lire... hormis les premiers mots, voire les premières pages.
Il y avait cette maxime latine:
Festina Lente
ce qui signifie "Hâte-toi lentement"

Je trouve que cette maxime prend peut-être encore plus de sens dans notre époque où tout doit toujours aller plus vite sans prendre le temps de faire les choses de manière pérenne, intelligente ou avec bon sens... La nature le fait déjà plutôt bien, si on le lui laisse le temps : si on peut regarder un beau chêne dans une forêt ou bien s'y prélasser dessous, c'est qu'il a eu le temps de pousser, doucement.
Je pense que vous voyez bien l'idée de cette première maxime.

L'autre maxime me vient de mon grand-père maternel, enfin, de mes grand-parents maternels. Il s'agit d'une maxime grecque qui était inscrite sur le fronton de Delphes :
Μηδὲν ἄγαν
Prononcer "Meden agan", ce qui signifie "Rien de trop".

Là aussi, je trouve que cette maxime trouve beaucoup de résonances. Trouver la mesure en toute chose: ni trop, ni trop peu. Je suis encore sûrement loin d'appliquer pleinement tout cela. Mais j'y pense fréquemment. J'y pense aussi quand j'entends certaines informations dans les médias qui manquent souvent de nuances, voire de discernement, et même de recul, pour pouvoir sans doute être plus à même de réagir avec mesure.

Très simplement, je voulais juste les partager avec vous, très cher lecteur...
Avec une petite dédicace @MonsieurFraises, qui, il y a longtemps, m'avait suggéré de parler de ces deux belles maximes (ça se trouve, il ne s'en souvient pas lui-même 😊 )

mercredi 13 février 2019

Photophore immeuble

En début d'année, Laura nous a proposé de faire une réalisation en utilisant la technique de la plaque.
Cette technique consiste à créer des objets à partir de plaques de terres.
Nous avons la chance d'avoir à l'école d'art une croûteuse qui permet d'obtenir assez facilement des plaques de terre avec une épaisseur régulière.

J'ai eu très rapidement une idée de réalisation avec ces plaques : un photophore immeuble.
Avant de monter mon photophore, j'ai fait un petit travail préalable pour positionner les fenêtres et pour trouver différents objets pour donner de la fantaisie et une certaine dynamique à ce photophore. Hors de question pour moi de ne faire simplement que des fenêtres rectangulaires et identiques sur ce photophore!
J'ai donc fait des fenêtres grandes ouvertes pour laisser passer la lumière, des plus petites pour rappeler des fenêtres à carreaux ou des briques de verres. Mais j'ai aussi réalisé des petits volets parfois complètement baissés et parfois juste en partie. Pour les volets, j'ai utilisé la partie en accordéon d'une paille : c'était top. J'ai aussi fait des impressions de rideaux en utilisant un bout de filet à pommes de terre.
Et je n'ai pas oublié de mettre une porte... Et même deux portes.



Petit test d'éclairage...



Une fois le travail de perçage fini, il a fallu que je découpe la base du photophore pour faciliter l'usage de ce dernier notamment pour y mettre une bougie...
Je suis assez fière de mon découpage net et qui permet un bon emboîtement des deux parties:


Voici le photophore sortant de la première cuisson.

Reste après l'épineuse questions du choix d'émail... 
J'ai choisi un émail faïence "Bleu de Sèvres". Je voulais un émail foncé pour pouvoir faire ressortir la lumière. Par contre, je voulais également que les effets de texture soient mis en valeur. C'est pourquoi, avant de mettre l'émail, j'ai décidé d'utiliser un oxyde de cobalt dont j'ai soigné la pose en enlevant le surplus afin qu'il reste principalement dans les rainures et textures en creux.
Voilà ce que cela donnait :


Puis, j'ai appliqué l'émail bleu de Sèvres au pistolet pour garantir une couverte la plus homogène possible.
Là encore, on voit la magie des émaux : mauve à la dépose, et une fois sortie du four émail...


... l'émail ressort bleu ! C'est toujours magique pour moi !


L'ayant récupéré juste avant les fêtes de fin d'année, nous avons bien pu en profiter, c'était chouette!



Et pour finir, quelques autres photos...








mercredi 6 février 2019

Mini pichet mimi

Plusieurs personnes de mon cours souhaitaient expérimenter la création d'objet au tour. Laura m'a demandé de faire une démonstration... J'avoue que j'étais touchée de cette demande...

J'ai donc fait une démo de tournage devant un petit public bien concentré sur les gestes que je faisais... Un peu de pression...
Bref, j'ai montré comment centrer la terre (en l’occurrence du grès), comment faire une forme cylindrique, une forme évasée. Mais ces différentes manipulations sont parfois un peu longues pour la terre qui absorbe beaucoup d'eau. Il a donc fallu que j'enlève de la terre, et j'ai fini ma démonstration en resserrant les bords de la pièce.

Et j'obtins donc un tout petit pichet.
Et je l'aime beaucoup !
Je lui ai ajouté un peu après une anse et j'ai travaillé le bas du pichet pour apporter une joli texture.
J'ai trouvé un bel émail permettant de mettre en valeur l'effet texturé.
Et hop! Un objet assez simple mais que je trouve vraiment joli.
Voici les photos avec les différentes étapes (ou presque)

Une fois l'anse posée
Une fois cuite
Une fois émaillée avant la dernière cuisson
Une fois finie !

J'ai fait (évidemment!) d'autres photos :





Je vous mets un nuage de lait avec cela ? 😃



mercredi 30 janvier 2019

Tasse expresso

Je ne pouvais pas rester sans faire du tour trop longtemps, vous pensez bien ! ça devient presqu'une obsession (quoique... j'en ai une autre sur les moules pour fabriquer des fèves, mais je vous en parlerai plus tard)

J'ai donc réalisé une petite tasse pour café (en grès). Mais, j'avais en tête d'expérimenter quelque chose...
Une fois ma tasse tournée, je voulais la déformer pour que la terre garde l'empreinte de ma main tenant cette tasse.
L'expérience était intéressante quoique cela ne s'est pas passé comme je l'imaginais. J'ai pris la tasse délicatement dans ma main gauche en imaginant (naïvement?) que du fait de la mollesse de la terre fraîchement tournée, la pièce allait prendre rapidement la forme que je lui imposais.
Que nenni !
Déjà, la terre est un peu collante, donc, en enlevant ma main, elle adhérait un peu à ma main. Ensuite, je pense que la terre tournée garde une certaine forme de tension qui fait qu'elle conserve assez bien des lignes curvilignes. Certes, une fois touchée, la pièce se déforme un peu, mais pas autant que ce que j'aurai pu imaginé. Peut-être que (si j'ose) je referai une tentative sur une pièce ayant déjà un peu séché.
Toujours est-il que je ne me suis pas laissée faire et j'ai accompagné doucement la terre en accentuant la déformation avec ma main droite en appuyant la terre contre ma main gauche qui la tenait (vous suivez?)




Après... j'ai émaillé cette pièce avec 2 émaux différents. Ne sachant pas me décider pour savoir lequel mettre à l'intérieur de ma pièce et l'autre à l'extérieur, j'ai préféré ne pas choisir...
La superposition des émaux est vraiment intéressante, et voici donc une chouette petite tasse à café... que je vais peut-être utiliser au boulot : au moins, elle est unique et personne ne me la piquera et cela m'évitera aussi d'utiliser un gobelet en plastique.

La voici :

il reste un petit point non émaillé. C'est la place du pouce. J'aime assez ce manque situé au niveau de l'empreinte du pouce :-)


En cuisant, la terre rétrécit un peu, mais la tasse reste plutôt agréable à saisir (de la main gauche :-) )


mercredi 23 janvier 2019

Bizarrerie

Il est encore temps, en introduction de ce nouveau billet de vous souhaiter à tous et toutes une très belle année 2019! La première chose à souhaiter, même si cela peut paraître presque surfait, est de vous souhaiter une bonne santé... Sans cela, rien ne peut vraiment bien aller. Je vous souhaite aussi une année sereine... Et qu'au moins une partie de vos rêves se réalisent (une partie, pour en laisser encore pour les années suivantes 😄 )

Finalement, la fin 2018 n'a pas été si mal sur mes projets personnels : j'ai réussi à pas mal rattraper le retard que j'avais pris dans mes billets de blogs... et j'arrive enfin à trouver un rythme a peu près satisfaisant pour venir vous en parler régulièrement !

Donc, aujourd'hui, je vous présente une bizarrerie. C'est la première création faite suite à la reprise des cours à l'école d'art en octobre dernier.
Ce cours ayant changé de jour, un nouveau groupe s'est créé avec pas mal de nouvelles personnes n'ayant jamais ou peu pratiqué la céramique. C'était donc l'occasion pour Laura de faire découvrir les techniques de bases de la céramique... et pour moi l'occasion d'en redécouvrir aussi!

Donc, nous avons d'abord monté une première pièce en colombins et en faïence blanche. Je connais déjà cette technique, mais je ne l'apprécie guère : je trouve que faire des colombins (autrement dit des boudins de terre) n'est pas si facile que cela. Il y a un geste à trouver afin de pouvoir avoir un colombins réguliers... et de section circulaire. Ce fut donc l'occasion pour moi de mieux apprendre ce geste... Pour le petit clin d’œil au premier cours de Laura de l'année dernière j'ai réalisé cette pièce :


Elle s'apparente légèrement à une courgette avec une petite fantaisie finale.

Ensuite, Laura nous a demandé de réaliser une seconde réalisation avec de la faïence noire et en utilisant une autre technique : le pinching. L'idée était de faire un contenant. Pour cela, nous sommes partis d'une boule de terre pleine, puis l'idée est de la pincer régulièrement en faisant un premier trou au milieu de la boule et en pinçant régulièrement, on forme ainsi un contenant.
J'ai donc réalisé un petit bol ... que je n'ai pas pris en photo.

Une fois ces deux pièces réalisées, ceux qui connaissent déjà Laura savaient très bien qu'on allait pas en rester là avec nos 2 pièces...
Elle nous a en effet demandé de couper nos deux pièces en deux dans leur hauteur. Ce geste est souvent fait dans les écoles de céramique car il permet de voir si l'épaisseur de terre est régulière... mais je l'ai peu fait... car ce geste consiste aussi à casser sa pièce.
Enfin, Laura nous a demandé de créer une nouvelle pièce à partir de ces 4 morceaux... que nous pouvions redécouper à loisir.
Je me suis assez bien prêtée à ce jeu. Je n'aurai rien parié là-dessus il y a un an! Il faut tout de même un certain "lâcher-prise" pour se dire : "ok, je vais faire quelque chose avec ces morceaux, je ne sais pas quoi, mais mon œil me guidera".
Je souhaitais néanmoins rester sur l'idée d'un contenant.

Bref, après quelques juxtapositions diverses et variées, j'ai fini pas trouver quelque chose que je trouvait plutôt original voire rigolo. Me rappelant de mes courgettes, poires et pommes que j'avais un peu bâclées l'année dernière, je me suis promis de ne pas faire la même erreur, et j'ai bien pris le temps de fignoler les détails, notamment sur les colombins qui rampent sur l'autre pièce initiale faite avec la méthode du pinching.





Après la première cuisson, j'ai simplement ajouté un émail transparent appliqué uniquement sur la faïence noire afin d'accentuer le contraste noir/blanc.

Et voilà ma première pièce de novembre !
Ma moitié est très dubitative sur cette pièce qui lui rappelle Alien. Moi cela m'amuse de l'avoir faite, même si je ne compte pas trop la garder, et que j'espère qu'elle trouvera un adoptant un jour...

Voilà ce que cela donne une fois cuit et émaillé :