jeudi 31 décembre 2020
Le temps qui passe
jeudi 10 décembre 2020
Hamburgers
Après la pomme de pin, le thème de l'école d'art de l'année dernière étant la nourriture, j'ai réalisé des hamburgers.
Mais il faut remonter un petit peu à l'origine de cette réalisation. Laura nous a parlé des créations de Marie Rancillac. Elles étaient à l'honneur dans l'espace Gainville de notre ville d'Aulnay-sous-Bois. J'ai beaucoup aimé ses créations, qui représentent toutes des fruits ou des légumes avec des formes très épurées et avec un travail très précis de matières réalisées avec de l'engobe. Les pièces n'ont donc aucun émail ce qui confère aussi une douceur dans l'esthétique de ses créations.
Donc, l'objectif était de s'inspirer de ses œuvres pour réaliser des pièces à la manière de Marie Rancillac, mais avec un plat, et non un légume.
J'aime beaucoup ce genre d'exercice qui oriente dans une direction mais laisse le champ des possibles encore grand ouvert. Alors, essayant de ne louper aucune occasion de faire du tour, j'ai cherché un plat pouvant avoir une forme de révolution. Je crois que j'ai assez vite trouvé cette idée de hamburger.
J'ai alors réalisé ceci au tour:
Je dois avouer que je ne mange pas très souvent des hamburgers, alors là on a la salade qui se retrouve sous le steack. Puriste des burgers, ne me blâmez pas! Je suis une artiste ^^ .
Avant la cuisson biscuit de ce hamburger, un problème se dessine: quels engobes choisir ? En effet, l'idée étant de rester dans l'esprit des réalisations de Marie Rancillac, cette réalisation sera d'abord engobée. Mais une fois l'engobe posé, aucun retour arrière possible.
Dans ce cas...le plus simple est de faire des essais ! Donc, ce grand hamburger a vu naitre 3 petits hamburgers à peu près tous de la même taille. Je suis assez fière de ce que j'ai réalisé au tour, sachant que réaliser une pièce fermée n'est pas si évident que cela. Une fois ces 3 mini hamburgers réalisés, je réfléchis aux couleurs que je pourrais employées.
vendredi 27 novembre 2020
Automne et pomme de pins
Malgré ce "confinement - Saison 2", je n'arrive toujours pas à trouver un peu plus de temps pour publier ici... pourtant, ce n'est pas faute d'y penser régulièrement. Bon, de toute façon, vu comme c'est parti, ce n'est pas non plus cette année que je vais avoir beaucoup l'occasion de faire des réalisations en céramique... C'est presque mieux que j'ai pris du retard dans la rédaction de mes articles...
Bref, je voulais vous parler d'une réalisation du début de l'année 'scolaire' dernière. En ce début d'année, Laura nous avait apporté quelques objets évoquant l'automne : des écorces de graines d'arbre dont-je-ne-connais-pas-le-nom, une ou deux coloquintes (si ma mémoire est bonne) et ... une pomme de pin. Cela m'a rappelé un de mes premiers cours avec Laura où il fallait faire des courgettes, pommes ou poires. Sauf que cette fois-ci, j'avais envie de choisir un peu dans quelque chose qui serait sans doute un peu difficile... à savoir, la pomme de pin ! J'ai toujours bien aimé les pommes de pin, j'en ai d'ailleurs ramenée une de Pompéï, issue d'un pin parasol avec une très jolie forme.
Me voilà donc lancé dans un travail minutieux d'observation pour reproduire le mieux possible une pomme de pin. Les étapes furent longue, et j'ai parfois déconstruit pour mieux reconstruire mon travail en cours.
Voici quelques étapes de sa fabrication :
Passer d'un bout à l'autre de la pomme de pin est loin d'être évident : d'un côté les écailles de pommes de pin sont petites et bien serrées les unes aux autres avec un bel enchainement en spirale, de l'autre les écailles sont plus ouvertes et dirigées dans l'autre sens...
Même si ce fut compliqué, j'ai beaucoup aimé ce travail d'observation. Je m'aperçois au fil du temps que j'aimais beaucoup lorsque j'étais plus jeune prendre le temps d'observer les paysages ou tout ce qui m'entourait et que cela m'apaisait. J'ai l'impression que je ne trouve plus ce temps là, c'est un peu triste. Mais il revient ça et là, comme lors de cette réalisation.
Après la cuisson... la tâche délicate du choix de l'émail et de l'émaillage en tant que tel.
Je tenais à mettre en avant la disposition en spirale des écailles de la pomme de pin. Je trouve que c'est un point qu'on ne regarde pas si souvent. La nature m'étonne souvent dans la disposition parfois très géométrique des formes. J'ai donc émaillé cette pomme de pin avec 2 émaux : un émail pour l'ensemble en brun rouge avec quelques reflets métallique, et un autre émail plus orange assez soutenu pour démarquer une spirale.
Ci-dessus, la pomme de pin émaillée avant la cuisson émail.
Je suis contente, car cette réalisation se fond parfaitement parmi les autres "vraies" pomme de pin :-). Vous la voyez ?
Et pour finir, quelques photos d'un peu plus près de la pomme de pin. Mon seul petit regret : elle ne tient pas debout. Mais je suis quand même très fière de vous la montrer :-)
Au soleil, l'émail renvoie des reflets dorés... |
mercredi 14 octobre 2020
C'était en 2019
L'année dernière, en 2019, nous avons pu réaliser un voyage que je rêvais depuis très longtemps. L'été de cette année, nous sommes allés aux USA et avons pu faire un road trip autour du lac Michigan. J'avoue que j'étais plutôt à l'initiative de ce voyage que je souhaitais depuis de nombreuses années. Mais nous avons attendus patiemment que les enfants grandissent pour pouvoir se remémorer encore longtemps ce beau et long voyage: en effet, nous sommes partis 3 semaines en vacances, et cela ne nous étaient jamais arrivés !
En réalité, ce voyage avait plusieurs objectifs. Le premier était évidemment de découvrir un pays avec une autre langue avec les enfants, leur faire découvrir également des paysages magnifiques et souvent moins connus. Mais c'était aussi l'occasion pour moi de revoir "ma famille américaine" que je n'avais pas vu depuis 2001 (si mes souvenirs sont bons). Vous vous demandez qu'est-ce que c'est que cette histoire... Mon père dans sa jeunesse avait pu passer une année dans une famille américaine lors de sa scolarité au lycée. Cette année fut un grand épanouissement pour mon père, qui avait connu jusqu'alors une éducation assez stricte et un peu particulière avec sa petite sœur autiste. Pour la petite anecdote, on a trouvé une photo de mon père avant son départ bien coiffé, distingué, et on a retrouvé une photo de lui à son retour avec pantalon pattes d'éléphant, et moustache... Ses parents ont très certainement été un peu surpris à son retour :-D.
Toujours est-il que mon père a toujours considéré cette famille d'accueil comme sa famille américaine. Une grande famille avec plusieurs enfants et dont il avait toujours gardé contact au fil des années. C'est ainsi qu'à mon tour, j'ai eu la chance d'aller dans cette famille durant un mois pendant les vacances estivales de lycée. Je fus alors hébergé chez ma grand-mère américaine et ai, moi aussi, découvert cette belle et grande famille. Je ne parle toujours pas parfaitement anglais, mais je sais que cela m'avait fait un bien fou pour oser parler, même si parfois je faisais des fautes. J'avais aussi découvert des personnes attachantes et bien plus... Et je tenais donc à les revoir, et en particulier aussi ma grand-mère américaine, Mary, qui a plus de 90 ans (95 si mes souvenirs sont exacts), mais aussi quelques uns de ses nombreux enfants, petits enfants et amis que j'aime également beaucoup. Et je tenais aussi à ce que ma petite famille puisse les rencontrer. Parmi eux, il y avait notamment Maureen et Michael qui nous ont très gentiment hébergé et chez qui nous avons réaliser des crêpes, Susan et son mari, Delaney, Deirdre, Alice et Rod qui nous aussi hébergé, Penny et Tim et pour finir, Emily, "my best friend from USA" et Kyle, son mari.
Bref, impossible pour moi de ne pas partir sans quelques présents personnels. J'ai donc, avant le voyage préparer quelques objets, pas trop gros pour les amener sans encombres jusque là-bas. J'avais eu le temps d'en réaliser une partie avant le départ, et j'ai du compléter en prenant dans "mes réserves".
Et voici la petite troupe des petits cadeaux que j'avais pu réaliser en 2019 et qui sont désormais là-bas et qui, je l'espère vivent une jolie vie...
jeudi 1 octobre 2020
Encore un photophore
En avril 2019, j'ai réalisé un nouveau photophore... Je crois que j'aime beaucoup en créer : cela me permet de réaliser le corps au tournage, et ensuite de le personnaliser avec des jours. Celui que je vous présente s'inspire un peu de celui que je vous avais présenté ici mais avec une forme tout à fait différente. L'idée était d'avoir la possibilité de voir les lumières danser sur le plafond. L'autre point important c'est que je voulais un pièce pas trop grande : en effet, cette année-là, je me suis lancée pour me présenter à un événement de ma boîte qui met à l'honneur les salariés qui ont une passion extra-professionnelle. Je souhaitais donc pouvoir transporter facilement ce que j'avais commencer en atelier pour le jour de cet événement.
J'ai quand même commencé à faire les trous avant le jour J et ci-dessous quelques étapes. Le jour J, ce ne fut pas facile... on m'avait placé au milieu d'un courant d'air... Il fallait bien penser à ré-humidifier la terre régulièrement... Heureusement j'avais pensé à prendre un petit "pshit" avec moi... D'ailleurs, je n'ai pas été loin de la catastrophe, mais j'ai réussi à réparer.
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Evidemment, une fois cuit... reste l'éternelle question de comment l'émailler. J'ai choisi une couleur plutôt sombre afin que cela puisse contraster avec la lumière.
Et voilà ce que cela donne, in fine :
samedi 2 mai 2020
Moulages
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Deuxième étape : le démoulage.
Quand le plâtre est pris, reste l'opération délicate de démoulage. Comme l'opération précédente a été réalisée d'un seul tenant, la pièce qui a servi au moule est prisonnière du plâtre, en somme "confinée" :-). C'est la phase bricolage: le démoulage s'effectue à coup de scie pour casser en deux le moule en ayant préalablement marqué au feutre la coupe. Cette marque est importante. Je l'avais faite préférablement dans la terre avant le coulage du plâtre et je l'avais reporté minutieusement sur le plâtre, après avoir enlevé la terre et les différents supports. Cela me permet de m'assurer que la coupe ne va pas tomber au milieu d'un relief intéressant à conserver en intégralité.
Parce que ces moules sont sciés, ils sont dits éclatés.
Troisième et dernière étape : le moulage !
Dans cette étape, il s'agit d'abord de remettre les morceaux de plâtre ensemble et de les fixer avec du scotch. Le scotch permet non seulement de fixer les 2 parties du moule éclaté, mais aussi de faire office de "joint d’étanchéité" avant d'y couler le la porcelaine.
La photo ci-dessous était pour réaliser un autre moulage à partir de plusieurs moules, mais c'est pour vous donner une idée de la chose :
Et hop! Voici les première "épreuves" réaliser à partir des 2 objets présentés plus haut.
Et voici d'autres images :
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Pour finir, tous ces moules et d'autres récupérés par Laura nous ont permis de réaliser ces moulages lors de l'exposition de fin d'année à l'école d'art Claude Monet. C'était bien rigolo de faire ces montage de moules hétéroclites !
Faire des moules, finalement, c'est assez rigolo !
J'en ai même profité pour faire une tasse à café avec un moule réalisé à l'atelier par ma prof, Laura.
Elle est restée au travail, elle me manque aussi un peu...