jeudi 31 décembre 2020

Le temps qui passe

La fin d'année se profile.
Une année bien bizarre, tellement, que ce n'est que maintenant que je réalise que mon blog a fêté ses 10 ans. Je n'en reviens pas. Certes, les articles sont peu nombreux, avec parfois des grands blancs sans un articles publiés, mais je ne l'ai jamais complètement délaissé.
Ce blog est sans doute aussi le reflet de ma vie réelle : j'avais beaucoup de temps dans les transports en commun au début de sa création, et donc, beaucoup de temps pour rédiger des articles. Et je crois que bien des articles au début de ce blog parlaient autant de mes créations que de mes pensées. Ecrire fait parfois du bien et le partager aussi. Au début, comme toute nouvelle activité il y a un peu d'aventures et aussi l'agréable surprise de voir que les articles sont lus et même parfois commentés ! Alors, oui, avec twitter, instagram et autres, la lecture des blogs se fait moindre, mais j'ose croire, que, même si je rédige des articles avec une irrégularité exemplaire, je suis toujours un peu lue :-).

Une année où l'écoulement du temps qui passe a été perturbée. Je ne saurai pas dire si j'ai trouvé que cette année soit passée vite ou lentement. En tout cas, ma montre que j'aimais tant a rendue l'âme au premier confinement. Tout un signe. Cette montre m'avait été offerte pour mes 10 ans. Je me souviens parfaitement du choix de cette montre. A l'occasion de ce passage à 2 chiffres, mes parents avaient voulu marquer le coup en m'offrant un cadeau important. J'avais eu le choix entre une montre et une paire de boucle d'oreille que j'aimais aussi beaucoup, et déjà à l'époque j'avais eu beaucoup de mal à choisir. Au final, j'avais choisi cette montre. Je me souviens que ma grand-mère m'avait dit que c'était un bon choix, car ce cadeau pourrait durer longtemps. Oui, presque 30 ans autour de mon poignet. Vous vous rendez compte? Presque 30 ans avec moi pour mesurer le temps qui passe, pour marquer les moments heureux, les durées des examens, les moments tristes. Avec un boitier tout petit sur un fond doré, avec des chiffres romains et la mention de la ville du bijoutier où on l'avait achetée c'est à dire à la montagne, près du lieu des vacances de mon enfance. Cette montre, je l'adorais, même si elle avait peut-être son petit air désuet, même s'il fallait changer régulièrement la pile, même s'il fallait changer régulièrement le bracelet, même si j'avais tenté de te faire ressusciter en changeant complètement le mécanisme.


Mais le temps fait son œuvre et nous rappelle que rien n'est éternel en ce monde. J'ai quand même mis plusieurs mois avant de choisir une autre montre, automatique cette fois et surtout cadeau de ma famille comme un trait d'union que je souhaitais préserver, tout comme le choix important d'un cadran avec des chiffres romains. Le choix de ce type de chiffre était double : il était important d'avoir un point commun avec ma montre précédente et cela me rappelle aussi beaucoup ma grand-mère qui était historienne et qui a fêté ses 90 ans cette année et que j'aime tout particulièrement.



Je ne sais pas si 2021 sera une plus belle année que celle passée. Je sais juste que c'est une année de plus et que j'ai la chance d'avoir encore pas si loin de moi mes grands parents maternels qui me rappellent combien ils sont importants pour moi.
Je ne sais pas si  sera une plus belle année, mais l'année passée m'aura rappelée que le temps passe parfois plus vite qu'on ne le souhaiterai et que ce n'est pas si facile de l'utiliser au mieux : entre les projets personnels qui prennent du temps et de l'énergie, le boulot en télétravail qui prend parfois plus de temps, la fatigue et la procrastination qui ont tendance à me faire repousser les choses au lendemain, je me dis que souvent je ne suis pas efficace, et que je risque peut-être de regretter de ne pas avoir réagi plus tôt.

J'espère donc, juste simplement que l'année 2021 me permettra d'être plus proactive dans mes projets, peut-être aussi de prendre confiance en mes rêves pour les voir se réaliser et d'essayer de ne pas oublier de dire aux gens proches que je les aime, même si je le dis rarement.

jeudi 10 décembre 2020

Hamburgers

Après la pomme de pin, le thème de l'école d'art de l'année dernière étant la nourriture, j'ai réalisé des hamburgers.

Mais il faut remonter un petit peu à l'origine de cette réalisation. Laura nous a parlé des créations de Marie Rancillac. Elles étaient à l'honneur dans l'espace Gainville de notre ville d'Aulnay-sous-Bois. J'ai beaucoup aimé ses créations, qui représentent toutes des fruits ou des légumes avec des formes très épurées et avec un travail très précis de matières réalisées avec de l'engobe. Les pièces n'ont donc aucun émail ce qui confère aussi une douceur dans l'esthétique de ses créations.


Donc, l'objectif était de s'inspirer de ses œuvres pour réaliser des pièces à la manière de Marie Rancillac, mais avec un plat, et non un légume.

J'aime beaucoup ce genre d'exercice qui oriente dans une direction mais laisse le champ des possibles encore grand ouvert. Alors, essayant de ne louper aucune occasion de faire du tour, j'ai cherché un plat pouvant avoir une forme de révolution. Je crois que j'ai assez vite trouvé cette idée de hamburger.

J'ai alors réalisé ceci au tour:


Je dois avouer que je ne mange pas très souvent des hamburgers, alors là on a la salade qui se retrouve sous le steack. Puriste des burgers, ne me blâmez pas! Je suis une artiste ^^ .

Avant la cuisson biscuit de ce hamburger, un problème se dessine: quels engobes choisir ? En effet, l'idée étant de rester dans l'esprit des réalisations de Marie Rancillac, cette réalisation sera d'abord engobée. Mais une fois l'engobe posé, aucun retour arrière possible.

Dans ce cas...le plus simple est de faire des essais ! Donc, ce grand hamburger a vu naitre 3 petits hamburgers à peu près tous de la même taille. Je suis assez fière de ce que j'ai réalisé au tour, sachant que réaliser une pièce fermée n'est pas si évident que cela. Une fois ces 3 mini hamburgers réalisés, je réfléchis aux couleurs que je pourrais employées.

Pour ces 3 essais, nous avions à disposition, soit des engobes déjà tout prêts, soit de réaliser nous-même nos engobes à l'aide de pigments et de poudre de porcelaine.
Ne sachant pas bien ce que je souhaite comme couleur, je numérote soigneusement mes hamburgers : Hamburger n°1, Hamburger n°2, Hamburger n°3.
Pour l'un, je prends les engobes tout prêts et dans les tonalités d'un vrai burger, pour un autre, je fais moi-même mes engobes, toujours dans les tonalités d'un vrai hamburger et un troisième avec des couleurs complémentaires.
Au travail du choix des engobes, j'ajoute le travail de pose des engobes. Les engobes étant en réalité de la terre liquide colorée, il est tout à fait possible de les poser avec un effet, ou d'ajouter des décors en relief. J'ai donc essayé de donner un effet un peu granuleux au steack et j'ai également ajouté des graines de sésame en tâchant de leur donner du relief. D'ailleurs pour cette étape, avoir 3 petits essais à faire étaient une bonne chose !

Une fois les engobes posés, voici les triplettes d'hamburger:


Le premier hamburger déjà dans le four... tandis que


... tandis que le deuxième hamburger vient juste d'être fini au niveau des engobes et attend son tour pour la cuisson biscuit (la première cuisson au four)


Les voilà tous les 2 sortis, et ils attendent impatients, le troisième hamburger !


Il est juste là, attendant lui aussi son tour pour la cuisson biscuit. Vous remarquerez que les graines de sésame ont pris plus de volume !

Une fois ces 3 hamburgers sorti du four, il a fallu choisir la finition. En effet, ces pièces ayant juste un engobe, cela peut s'émousser dans le temps. Pour le hamburger aux couleurs bleutées, je choisis de mettre de la cire blanche, ce qui permet d'avoir un rendu satiné très sympathique. Pour le hamburger avec les engobes tout prêt, j'ai tenté une nouvelle expérience : le jaune d'œuf !

Enfin, aimant quand même particulièrement l'aspect brillant de l'émail, j'ai tout de même fini par émaillé un des trois hamburger. Ce qui a plusieurs effets : il est du coup plus petit. En premier, la cuisson émail du grès s'effectuant à une température plus haute, la pièce réduit d'environ 10%, et ça se voit ! En deuxième, les couleurs ressortent plus franches, voire plus foncées. Cela change tout à fait l'aspect de la pièce, qui perd alors les tons pastels de l'engobe.

Encore quelques lignes de lecture et vous verrez des photos de ces 3 hamburgers !
Oui, car, je parle des 3 hamburgers, mais quid du premier 'gros' hamburger? Et bien figurez-vous, qu'il m'attend encore sagement à l'atelier. Il a reçu les engobes que j'avais choisis, à savoir avec les couleurs que j'ai fabriquées sur la base de mes propres engobes et qu'il reste la question de la finition... Je suis très tentée par un émaillage, car je sais que cela rend aussi la pièce plus solide, mais d'un autre côté, le ton pastel est aussi joli... En bref, je n'ai pas encore complètement décidé. Donc, si vous avez un avis... je le veux bien !

Dernière chose : tous ces hamburgers sont en réalité des boîtes. En effet, j'avais pris le soin de découper les pièces avant leur engobage. J'aime bien que mes pièces puissent avoir un côté utilitaire pour embellir ou égayer notre quotidien.

Fini le papotage, place aux photos !
Et vous serez servis, car je n'ai pas vraiment réussi à choisir.
Mais les voici un par un, avant la photo de famille !




On remarquera que la couleur du haut du couvercle s'est un peu émoussée avec le temps... c'est ça le problème de l'engobe sans émail : en le lavant, je l'ai frotté un peu, et la couleur est un peu partie :-/




Et la petite dernière, adoptée par mon cadet pour y ranger ses fèves :-)



Et pour finir ...
La fameuse photo des triplés !


Et... bon appétit bien sûr !


vendredi 27 novembre 2020

Automne et pomme de pins

Malgré ce "confinement - Saison 2", je n'arrive toujours pas à trouver un peu plus de temps pour publier ici... pourtant, ce n'est pas faute d'y penser régulièrement. Bon, de toute façon, vu comme c'est parti, ce n'est pas non plus cette année que je vais avoir beaucoup l'occasion de faire des réalisations en céramique... C'est presque mieux que j'ai pris du retard dans la rédaction de mes articles... 

Bref, je voulais vous parler d'une réalisation du début de l'année 'scolaire' dernière. En ce début d'année, Laura nous avait apporté quelques objets évoquant l'automne : des écorces de graines d'arbre dont-je-ne-connais-pas-le-nom, une ou deux coloquintes (si ma mémoire est bonne) et ... une pomme de pin. Cela m'a rappelé un de mes premiers cours avec Laura où il fallait faire des courgettes, pommes ou poires. Sauf que cette fois-ci, j'avais envie de choisir un peu dans quelque chose qui serait sans doute un peu difficile... à savoir, la pomme de pin ! J'ai toujours bien aimé les pommes de pin, j'en ai d'ailleurs ramenée une de Pompéï, issue d'un pin parasol avec une très jolie forme.

Me voilà donc lancé dans un travail minutieux d'observation pour reproduire le mieux possible une pomme de pin. Les étapes furent longue, et j'ai parfois déconstruit pour mieux reconstruire mon travail en cours.

Voici quelques étapes de sa fabrication :





Passer d'un bout à l'autre de la pomme de pin est loin d'être évident : d'un côté les écailles de pommes de pin sont petites et bien serrées les unes aux autres avec un bel enchainement en spirale, de l'autre les écailles sont plus ouvertes et dirigées dans l'autre sens...

Même si ce fut compliqué, j'ai beaucoup aimé ce travail d'observation. Je m'aperçois au fil du temps que j'aimais beaucoup lorsque j'étais plus jeune prendre le temps d'observer les paysages ou tout ce qui m'entourait et que cela m'apaisait. J'ai l'impression que je ne trouve plus ce temps là, c'est un peu triste. Mais il revient ça et là, comme lors de cette réalisation.

Après la cuisson... la tâche délicate du choix de l'émail et de l'émaillage en tant que tel.

Je tenais à mettre en avant  la disposition en spirale des écailles de la pomme de pin. Je trouve que c'est un point qu'on ne regarde pas si souvent. La nature m'étonne souvent dans la disposition parfois très géométrique des formes. J'ai donc émaillé cette pomme de pin avec 2 émaux : un émail pour l'ensemble en brun rouge avec quelques reflets métallique, et un autre émail plus orange assez soutenu pour démarquer une spirale.



Ci-dessus, la pomme de pin émaillée avant la cuisson émail.


Je suis contente, car cette réalisation se fond parfaitement parmi les autres "vraies" pomme de pin :-). Vous la voyez ?



Et pour finir, quelques photos d'un peu plus près de la pomme de pin. Mon seul petit regret : elle ne tient pas debout. Mais je suis quand même très fière de vous la montrer :-)




Au soleil, l'émail renvoie des reflets dorés...





mercredi 14 octobre 2020

C'était en 2019

L'année dernière, en 2019, nous avons pu réaliser un voyage que je rêvais depuis très longtemps. L'été de cette année, nous sommes allés aux USA et avons pu faire un road trip autour du lac Michigan. J'avoue que j'étais plutôt à l'initiative de ce voyage que je souhaitais depuis de nombreuses années. Mais nous avons attendus patiemment que les enfants grandissent pour pouvoir se remémorer encore longtemps ce beau et long voyage: en effet, nous sommes partis 3 semaines en vacances, et cela ne nous étaient jamais arrivés !

En réalité, ce voyage avait plusieurs objectifs. Le premier était évidemment de découvrir un pays avec une autre langue avec les enfants, leur faire découvrir également des paysages magnifiques et souvent moins connus. Mais c'était aussi l'occasion pour moi de revoir "ma famille américaine" que je n'avais pas vu depuis 2001 (si mes souvenirs sont bons). Vous vous demandez qu'est-ce que c'est que cette histoire... Mon père dans sa jeunesse avait pu passer une année dans une famille américaine lors de sa scolarité au lycée. Cette année fut un grand épanouissement pour mon père, qui avait connu jusqu'alors une éducation assez stricte et un peu particulière avec sa petite sœur autiste. Pour la petite anecdote, on a trouvé une photo de mon père avant son départ bien coiffé, distingué, et on a retrouvé une photo de lui à son retour avec pantalon pattes d'éléphant, et moustache... Ses parents ont très certainement été un peu surpris à son retour :-D.

Toujours est-il que mon père a toujours considéré cette famille d'accueil comme sa famille américaine. Une grande famille avec plusieurs enfants et dont il avait toujours gardé contact au fil des années. C'est ainsi qu'à mon tour, j'ai eu la chance d'aller dans cette famille durant un mois pendant les vacances estivales de lycée. Je fus alors hébergé chez ma grand-mère américaine et ai, moi aussi, découvert cette belle et grande famille. Je ne parle toujours pas parfaitement anglais, mais je sais que cela m'avait fait un bien fou pour oser parler, même si parfois je faisais des fautes. J'avais aussi découvert des personnes attachantes et bien plus... Et je tenais donc à les revoir, et en particulier aussi ma grand-mère américaine, Mary, qui a plus de 90 ans (95 si mes souvenirs sont exacts), mais aussi quelques uns de ses nombreux enfants, petits enfants et amis que j'aime également beaucoup. Et je tenais aussi à ce que ma petite famille puisse les rencontrer. Parmi eux, il y avait notamment Maureen et Michael qui nous ont très gentiment hébergé et chez qui nous avons réaliser des crêpes, Susan et son mari, Delaney, Deirdre, Alice et Rod qui nous aussi hébergé, Penny et Tim et pour finir, Emily, "my best friend from USA" et Kyle, son mari.

Bref, impossible pour moi de ne pas partir sans quelques présents personnels. J'ai donc, avant le voyage préparer quelques objets, pas trop gros pour les amener sans encombres jusque là-bas. J'avais eu le temps d'en réaliser une partie avant le départ, et j'ai du compléter en prenant dans "mes réserves".

Et voici la petite troupe des petits cadeaux que j'avais pu réaliser en 2019 et qui sont désormais là-bas et qui, je l'espère vivent une jolie vie...



Le petit photophore sur la droite de l'image devait servir pour pouvoir diffuser des huiles essentielles ou autres, mais je ne sais finalement pas si cela a fonctionné, car je n'ai pas pu le tester avant. Je sais juste que les orifices étaient un peu petits pour une bonne oxygénation de la flamme...


Pour cette dernière réalisation en photo, j'avais réaliser une boite avec un couvercle un peu creux. J'ai pu remplir ce creux avec du verre pilé bleu pour la 2ème cuisson émail. Le rendu était absolument magnifique.

Quelle chance nous avons pu faire ce voyage l'année dernière ! D'autant que je me doute que pour eux, en ce moment, cela ne doit pas être facile...
Je les embrasse à la ronde !

jeudi 1 octobre 2020

Encore un photophore

 En avril 2019, j'ai réalisé un nouveau photophore... Je crois que j'aime beaucoup en créer : cela me permet de réaliser le corps au tournage, et ensuite de le personnaliser avec des jours. Celui que je vous présente s'inspire un peu de celui que je vous avais présenté ici mais avec une forme tout à fait différente. L'idée était d'avoir la possibilité de voir les lumières danser sur le plafond. L'autre point important c'est que je voulais un pièce pas trop grande : en effet, cette année-là, je me suis lancée pour me présenter à un événement de ma boîte qui met à l'honneur les salariés qui ont une passion extra-professionnelle. Je souhaitais donc pouvoir transporter facilement ce que j'avais commencer en atelier pour le jour de cet événement.

J'ai quand même commencé à faire les trous avant le jour J et ci-dessous quelques étapes. Le jour J, ce ne fut pas facile... on m'avait placé au milieu d'un courant d'air... Il fallait bien penser à ré-humidifier la terre régulièrement... Heureusement j'avais pensé à prendre un petit "pshit" avec moi... D'ailleurs, je n'ai pas été loin de la catastrophe, mais j'ai réussi à réparer.










Evidemment, une fois cuit... reste l'éternelle question de comment l'émailler. J'ai choisi une couleur plutôt sombre afin que cela puisse contraster avec la lumière.

Et voilà ce que cela donne, in fine : 






samedi 2 mai 2020

Moulages

Continuons sur mes réalisations de... l'année dernière !

Nous avons réalisé des "moules éclatés" à partir d'objets que nous avions chez nous. Quand Laura nous a donné les indications pour ce travail, il a donc fallu partir à la recherche d'objet qui pourrait être intéressants pour la composition de moules...
Après avoir chercher quelques temps dans mon intérieur, j'ai fini par trouver un vieux flacon de parfum 'Brut' et des petites mignonnettes de vin d'Anjou.

Il s'agissait de cela :



Première étape : réaliser les moules.
Comme il s'agit de moule éclaté, le moulage est réalisé d'un seul tenant et sera séparé par la suite. Tout d'abord, je positionne chacune des pièces sur de la terre pour pouvoir fixer la pièce dessus avant de faire couler le plâtre. Pour les parois du moule, nous avons utilisé de vieux "trucs" rigides qui ont permis de faire des parois avant de couler du plâtre de coulage. Bien, sûr, il ne faut pas oublier de remettre de la terre aux différentes jonctions pour éviter des fuites.


Une fois le coulage effectué... il faut attendre que le plâtre prenne, il faut donc être patient !

Deuxième étape : le démoulage.
Quand le plâtre est pris, reste l'opération délicate de démoulage. Comme l'opération précédente a été réalisée d'un seul tenant, la pièce qui a servi au moule est prisonnière du plâtre, en somme "confinée" :-). C'est la phase bricolage: le démoulage s'effectue à coup de scie pour casser en deux le moule en ayant préalablement marqué au feutre la coupe. Cette marque est importante. Je l'avais faite préférablement dans la terre avant le coulage du plâtre et je l'avais reporté minutieusement sur le plâtre, après avoir enlevé la terre et les différents supports. Cela me permet de m'assurer que la coupe ne va pas tomber au milieu d'un relief intéressant à conserver en intégralité.
Parce que ces moules sont sciés, ils sont dits éclatés.





Troisième et dernière étape : le moulage !
Dans cette étape, il s'agit d'abord de remettre les morceaux de plâtre ensemble et de les fixer avec du scotch. Le scotch permet non seulement de fixer les 2 parties du moule éclaté, mais aussi de faire office de "joint d’étanchéité" avant d'y couler le la porcelaine.
La photo ci-dessous était pour réaliser un autre moulage à partir de plusieurs moules, mais c'est pour vous donner une idée de la chose :


Et hop! Voici les première "épreuves" réaliser à partir des 2 objets présentés plus haut.


Et voici d'autres images :





De quoi mettre de joli brin de muguet, par exemple.

Pour finir, tous ces moules et d'autres récupérés par Laura nous ont permis de réaliser ces moulages lors de l'exposition de fin d'année à l'école d'art Claude Monet. C'était bien rigolo de faire ces montage de moules hétéroclites !



Faire des moules, finalement, c'est assez rigolo !
J'en ai même profité pour faire une tasse à café avec un moule réalisé à l'atelier par ma prof, Laura.
Elle est restée au travail, elle me manque aussi un peu...