lundi 12 février 2018

Terre papier

Après notre réalisation de fruits et légumes... (n'oublions pas d'en manger 5 par jour :-) ), voilà-t-y pas que Laura nous informe que la prochaine fois on fera de la terre papier.
Bon, c'est pas encore maintenant de je ferai du tour...

En réalité, je suis plutôt contente ! J'en avais entendu parler il y a longtemps, mais je n'avais jamais eu l'occasion de tester cela. Elle nous a annoncé cela avant les vacances de la Toussaint en nous indiquant de trouver des petits objets que nous pourrons ensuite tremper dans de la terre papier.
J'étais revenu avec des oeufs de raie trouvée sur les plages de l'île d'Oléron, des chardons secs et une sorte de fleur de bruyère avec une allure d'ombellifère (je ne connais pas son nom)
Plage de l'île d'Oléron à la Toussaint. Grand ciel bleu et la plage pour nous tout seul :-)


Mais au fait, qu'avons nous fait? Dans un premier temps, Laura nous a demandé de faire des essais avec de la "faïence papier". Pour cela, Laura a préparé de la barbotine de faïence, c'est-à-dire de la faïence liquide, à laquelle a été ajouté un peu de papier toilette découpé en morceau (il en faut environ 10% si ma mémoire est bonne). On mélange le tout bien avec un malaxeur pour bricolage, pour obtenir une pâte du genre "pâte à crêpes" la plus homogène possible.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la pâte à papier va agir tel le fer à béton pour le béton armé : elle va être plus solide.

Reste donc à plonger nos objets dans cette pâte visqueuse et épaisse... et faire ressortir en nous le meilleur de Mimi Cracra...



J'avoue je me suis dit au départ... Fastoche, on trempe les objets, on les ressort, et "hop" ça fera des chocapics pièces originales!
Pas du tout. Premièrement cela dépend de la matière utilisée pour tremper dans la barbotine. Je rappelle que comme l'objet ainsi trempé passera au four, il faut que ce dernier puisse brûler sans trop de problème (autrement dit, on oublie le plastique, par exemple).

Donc, mon premier objet était l’œuf de raie. Il ressemblait à peut près à ça :
Son problème c'est qu'avec l'humidité de la barbotine, il se déforme...


On ne voit peut-être pas bien, mais la terre se craquelle légèrement sur la photo

Mon deuxième objet et mon troisième objet : les chardons et ma fleur séchées de "je-ne-sais-quoi"...
Ces deux végétaux étaient bien secs... donc fragiles supportant difficilement le poids de la pâte.

ça ne se voit peut-être pas, mais il s'agit des chardons.





J'ai également essayé avec du papier un peu épais... mais là aussi sous le poids, cela a tendance à s’affaisser.

 Enfin, mon dernier essai s'est effectué à partir de boite d'oeufs et de bouts de papier. Je crois bien que c'est mon préféré !

Il s'agit donc d'un petit hérisson bien piquant !

Tous ces essais en faïence sont donc partis au four!
La faïence cuit à basse température, soit environ 980°C, et au final, la matière est beaucoup plus fragile. Au final, toutes mes réalisations sont fragiles et friables, seul le hérisson tient à peu près la route... Mais c'est tellement friable, que je n'ai encore rien ramené chez moi alors que ça a dû sortir du four début décembre...
Donc... pas de photo 

Mais mais... Nous avons après effectué ce même type de réalisation mais avec de la porcelaine : matière qui cuit à haute température et beaucoup plus solide après cuisson... et là... bah, je vous raconterai une autre fois ! ;-)








jeudi 1 février 2018

Des poires, des pommes et des... courgettes !

Lors de mon premier cours à l'EACM en octobre dernier, ce fut également le premier cours avec notre nouvelle prof, Laura.
Comme nous ne nous connaissions pas, elle nous a demandé de nous présenter de savoir si cela faisait longtemps ou pas que nous faisions de la céramique. Elle a également souhaité savoir si nous avions des préférences dans ce que nous réalisions en céramique.
Je vous passe les détails de ce que j'ai pu raconter... J'ai juste préciser que j'aimais bien tourner pour faire des réalisations.

Bref, après un petit tour de table avec tous les participants, elle nous a demander de faire en modelage la réalisation de fruit et légumes. Des modèles étaient d'ailleurs sur place. J'avoue que cela m'a un peu décontenancé, d'autant plus que je rêvais que d'une chose : retoucher au tour et de réaliser des pièces tournées. J'ai même essayer de "négocier" de réaliser une pomme au tour... Mais non, je n'ai pu échapper à cette étape.
Donc, l'objectif était donc de réaliser des fruit ou légume en prenant modèle sur ce qui était à l'atelier à savoir : citron, pomme, poire ou courgette.

J'ai fini par réaliser une pomme, puis une poire et enfin une courgette... Je suis tête de mule, mais pas trop non plus : je sais m'adapter :-)
Ces réalisations ont été faites au départ dans la masse. Il s'agit donc de modeler les formes dans une masse de terre. Une fois la forme obtenue, il s'agit de l'évider... eh oui ! Car une masse de terre trop importante peut éclater à la cuisson... L'opération consiste donc à couper le sujet, évider l'intérieur et ressouder le tout sans oublier un petit orifice pour permettre à l'air de l'intérieur de s'échapper lors de la cuisson. Pour résumer, c'est la même technique que ce que j'avais fait pour l'ours brun.
Bon, je ne vous cache pas que lorsque j'ai fait ces trois objets je me suis dit "allez, hop, je fais ça vite et bien, et après on pourra passer à autre chose...
Sauf que Laura... et bien, c'est une filoute... Elle ne nous avait pas tout dit!
Après, elle nous a dit la semaine suivante : "Maintenant à vous d'imaginer un support pour poser vos fruits et légumes. Et il y aura une contrainte : pour la couleur et l'émaillage de vos pièce il faudra que ce soit traité avec un même motif ou une même couleur, pas de façon réaliste.
Vous imaginez bien que j'étais un peu ronchon : je pensais pouvoir finir la chose et passer à autre chose... la seule lumière c'est que je pouvait faire le support au tour... Sauf que ce jour-là, ça ne c'est pas passé exactement comme j'avais imaginé... 
Mais comme je voulais toujours finir rapidement ce machin (je suis aussi un peu têtue parfois), j'ai déformé mon pot fait au tour et je l'ai déformé... ça fait limite pensé aux montres molles de Dali...

Enfin, j'ai fait un motif et une couleur identique pour tout ce petit monde...
Et j'aurai pu mieux faire et m'appliquer mieux... mais comme je vous le dis... je suis parfois un peu têtue. C'est sans doute aussi pour cela qu'il n'y a aucune photo intermédiaire... et que vous trouverez assez facilement les défaut et le manque d'application...
Et donc, au final, mes premières pièces sorties de l'atelier cette année ressemblent à ça :



Mais rien n'est collé! donc, on peut aussi composer comme cela :