L'année 2015 vient de s'achever...
Sur l'année écoulée, il y a beaucoup de choses à dire. Evidemment, je passe les événements horribles que les télévisions vont nous ressasser à outrance... Mais plus personnellement, c'est la disparition de mon Papa qui marqua tristement cette année. Sans m'en rendre vraiment compte, j'avais dû me préparer depuis un moment à Noël sans lui : ce fut une jolie fête en famille avec ma Maman et ma famille proche. Des rires, de la bonne humeur, les enfants (et les grands enfants !) contents de leur cadeaux... Bref, je pense qu'il aurait été content de voir ça. Le coup de blues, je l'ai plutôt eu là, au passage de cette nouvelle année. Ce passage-là, qui te fait regarder dans le rétroviseur. Celui-là même qui te projette un an en arrière... Ces fameux premiers jours où tu souhaites une bonne année à tes proches. Ces fameux premiers jours où tu sais que tu ne lui souhaiteras pas une bonne année. Ce petit coup d’œil en arrière qui te rappelle ô combien la vie peut-être injuste et courte et qu'il faut savourer le plus possible les moments présents. Ces moments si éphémères mais si vrais. En particulier ceux emplis de bonheur. Se souvenir de quelques mots et surtout qu'après la pluie "here comes the sun". Se rappeler que l'année écoulée fut aussi marquée par la première année dans mon nouveau job (bah, oui, tous les prétextes sont bons pour fêter quelque chose :-) ), mais surtout par de jolies rencontres qui, au delà du boulot, se transforment en belles amitiés. Il y a aussi tous les amis et les amies qui répondent présent au rendez-vous et qui réchauffent le cœur et activent les zygomatiques avec délice!
Parmi les messages de bonne année que j'ai reçus, il y a un mot qui a retenu mon attention : c'est le mot sérénité. J'espère en effet de tout cœur que cette année sera sereine, tout simplement.
Je pourrai y ajouter quelques autres mots qui me viennent en tête : une année apaisée.
Voilà que me revient en tête un extrait du livre que j'ai relu l'année dernière...
"J'ai cherché, cherché de l'aide dans mon cerveau désert. Un petit mot m'est apparu, le dernier qui me restait, blotti dans un coin, deux syllabes minuscules, tout aussi terrorisées que moi. « Douceur. » Douceur comme le sourire timide de Papa quand il se décidait enfin à me parler comme une grande, douceur comme la caresse de Maman sur mon front pour m'aider à m'endormir, douceur comme la voix de Thomas quand il me racontait dans le noir qu'il aimait une fille de seconde, douceur, doux et sœur, les deux petits sons qui toujours m'avaient redonné confiance et envie de vivre mille ans, ou plus"
La grammaire est une chanson douce - Erik Orsenna
Alors voici mes vœux pour cette année pour vous, cher lecteur :
une année avec la santé, c'est sûr, on ne le redira jamais assez, mais une année pleine de petits bonheurs (les grands aussi, mais les petits sont souvent plus nombreux :-) ) et pleine de douceur !
Je te la souhaite douce et sereine. Que ces mots d'Orsenna sont beaux !
RépondreSupprimerMerci beaucoup!
Supprimer...
et à bientôt !
Une année entière apaisée ? Oui, on apaise jamais assez.
RépondreSupprimerRhôôô...
Un année à être serin, cela fait un gros oiseau quand même...
je suis déjà dehors...
oui, déjà dehors !
SupprimerMais tu m'as fait sourire, et ça c'est toujours que du bon ! :-)