Ce week-end, je n'étais pas tellement inspirée pour raconter quelque chose ici. Ni sur la poterie (et pourtant, je pourrai), ni sur autre chose. Peut-être le froid qui m'engourdit un peu.
Mais ce matin, je me suis presque demandée si ce n'était pas prémonitoire: je viens vous raconter ma loooongue matinée... dans les transports.
Ça faisait longtemps que je n'en avait pas parlé. Mais je vais tâcher de faire court, car c'est plutôt banal et profondément ennuyeux.
source image : www.monaulnay.com |
J'ai pris le RER B depuis ma gare de départ, à Aulnay-sous-Bois en montant dans le rer de 7h55, un direct Gare du Nord.
J'aurais dû me méfier, car, un peu avant, dans le haut-parleur de la gare ils annonçaient que le trafic était "correct" (porteur de poisse, va!). Le genre de discours qu'on entend peu. Ça ne veut pas dire que ça roule toujours mal, mais qu'on nous annonce rarement que tout va bien, quand tout va bien...
Entre La Courneuve et Stade de France, le train s'arrête. Annonce du chauffeur: "notre train vient d'avoir un accident grave de personne, les pompiers ont été appelés". Il était environ 8h10, je crois.
Pas de chance : j'avais oublié de recharger mon "précieux". J'ai juste eu le temps de prévenir ma Moitié qui était derrière moi et mes collègues (et twitter, car c'est important de prévenir le monde entier :-) )
Par chance : il restait un strapontin pour moi dans le wagon (juste un seul)
Je n'étais pas énervée.
Je n'étais pas impatiente.
C'était comme ça. Le chauffeur fait ce qu'il peut et nous a plutôt bien informés. Arrivée des pompiers, de la police, annonce du changement de conducteur, attente du "technicien judiciaire"...
Je m'amusais presque des gens qui bougonnaient, des gens qui voulaient voir en se levant pour mieux regarder derrière les fenêtres...
Nous avons fini par repartir et je suis arrivée à Stade de France à 9h45.
Il a fallu changer de train. Je n'ai pas compris pourquoi. Mais soit, changeons.
J'arrive à gare du nord à 9h50. Bon. Il me manque une station avant Châtelet, ma correspondance. Une toute petite station.
Là, oui, j'avoue, j'ai perdu patience. On nous annonce qu'on ne repart pas tout de suite à cause de l'accident grave de voyageur qui était à présent derrière moi. C'est rageant. J'ai froid. J'ai une vessie pleine. Je suis fatiguée. Il ne repartira qu'à 10h. 10 longues minutes. Les 10 minutes de trop pour ma patience.
Je suis arrivée au travail à 10h45... soit environ presque 3h de transport, porte à porte.
La semaine commence bien.
Une espèce de routine.
RépondreSupprimerOui. Je me dis que;, quand même, ma matinée fut moins pénible que celle de la personne qui s'est retrouvée dessous...
SupprimerVogue la galère.
RépondreSupprimerJe compatis.
oh merci. Mais ce n'est pas si grave...
Supprimeret bienvenue par ici.